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Fleury-Mérogis: un détenu condamné à 16 mois de prison après un incendie

Une partie du centre pénitentiaire de  Fleury-Mérogis, en Essonne, vue depuis une cellule, le 15 septembre 2021

Une partie du centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis, en Essonne, vue depuis une cellule, le 15 septembre 2021 - Ludovic MARIN © 2019 AFP

Les faits remontent au 28 janvier dernier. Trois agents pénitentiaires avaient été blessés, dont un sévèrement aux genoux et à l'arrière des jambes, par retour de vapeur.

Un détenu de la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis a été condamné vendredi à 16 mois d'emprisonnement pour avoir incendié sa cellule fin janvier et blessé trois agents pénitentiaires ainsi que son codétenu, selon le parquet d'Evry contacté mercredi par l'AFP.

Cette condamnation a été assortie d'un mandat de dépôt.

"Mécontent de l'affectation dans sa cellule d'un nouveau détenu"

L'homme, âgé de 20 ans, est écroué depuis mai 2021 pour vol aggravé et pour violences sur personne dépositaire de l'autorité publique, a précisé le parquet d'Evry. Il a été jugé vendredi en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel.

"S'agissant du mobile des faits, l'intéressé a évoqué avoir été mécontent de l'affectation dans sa cellule d'un nouveau codétenu", a expliqué le parquet.

Le 28 janvier, l'incendie de la cellule, située dans le quartier des hommes, au troisième étage de la maison d'arrêt la plus grande d'Europe, avait fait plusieurs blessés. Les deux détenus avaient été transférés à l'hôpital, sans que leur pronostic vital soit engagé, d'après le récit des pompiers au moment des faits.

Trois agents pénitentiaires avaient également été blessés, dont un sévèrement aux genoux et à l'arrière des jambes, par retour de vapeur, avaient aussi indiqué à l'AFP la direction interrégionale des services pénitentiaires et le parquet.

Le surveillant grièvement blessé, âgé de 28 ans, est actuellement "en arrêt pour accident de travail", a indiqué le syndicat UFAP. "Il peut désormais marcher sans béquille, mais la cicatrisation va être longue", a commenté auprès de l'AFP Aurélie Bolin, représentante locale UFAP.

S. B.