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Essonne: deux personnes incarcérées près de deux ans après une rixe mortelle

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Un jeune de 19 ans avait été brutalement frappé à la tête à Sainte-Geneviève-des-Bois en juillet 2021.

Deux personnes ont été incarcérées après une vague d'interpellations relative à la mort d'un jeune de 19 ans dans le cadre d'une rixe inter-quartiers dans l'Essonne en 2021, a indiqué ce vendredi une source proche de l'enquête à l'AFP, confirmant une information du Parisien.

Dans la nuit du 15 au 16 juillet, un jeune homme de 19 ans, Arthur, décrit par une source policière comme le leader d'un quartier de Saint-Michel-sur-Orge, avait été brutalement frappé à la tête et sur le corps alors qu'il se trouvait au cœur d'un quartier rival de la ville voisine Sainte-Geneviève-des-Bois, à une trentaine de kilomètres, au sud de Paris.

Hospitalisé et placé dans le coma, il était décédé quelques jours plus tard. Peu de temps après un homme de 22 ans avait été mis en examen pour meurtre et écroué.

Un "match retour"

Ce mercredi, près d'un an après les faits, neuf autres personnes ont été interpellées. Parmi elles, quatre ont été présentées à un juge d'instruction et mises en examen. Deux ont été placées en détention provisoire, et deux sous contrôle judiciaire.

Le conflit entre ces quartiers de Sainte-Geneviève-des-Bois et Saint-Michel-sur-Orge est nourri par une rivalité entre groupes de rap.

Arthur était le manager de l'un de ces groupes. Il a trouvé la mort au cours des représailles qui suivent une première rixe, surnommées "match retour". En l'occurrence, il s'agissait de la réponse à une violente agression à coups de marteau d'un adolescent de 15 ans devant son lycée de Saint-Michel-sur-Orge.

Trois mineurs membres du groupe de rap 700 S, originaires de Sainte-Geneviève-des-Bois, avaient été condamnés pour apologie de crime après la publication d'un clip où ils se félicitaient de cette violente agression.

J. M. A. avec AFP