Draveil: un bassin temporaire installé à l’île de loisirs, un mois après l'incendie d'un local technique

Le local technique de cette île de loisirs en Essonne a été touché par un incendie au début du mois de juillet. Valérie Pécresse dénonce un acte criminel.

Un incendie "scandaleux". Un mois après l'incendie d'un local technique de l'île de loisirs de Draveil (Essonne), Valérie Pécresse s'est rendue sur place ce mercredi pour faire part de sa colère.

"Il y a eu un incendie criminel absolument scandaleux parce qu'on allait rouvrir cette magnifique piscine à vagues. C'était 600.000 euros d'investissement de la région Île-de-France et, visiblement, un coup monté, un règlement de compte à la piscine", a-t-elle dénoncé sur place.

"100.000 personnes privées de piscines"

Le 3 juillet dernier, le local technique de l'espace baignade de Port-aux-Cerises a été la cible d'un incendie forçant la piscine à rester fermée tout l'été. En temps normal, ce lieu de nage de cet espace touristique de l'Essonne peut accueillir 2000 baigneurs et 5000 usagers.

"Donc, on a pratiquement 100.000 personnes qui sont privées aujourd'hui de cette piscine à vagues de Draveil que nous avions tout fait pour réouvrir cette année. 100.000 personnes privées de piscines", regrette la présidente de la région Île-de-France.

Une enquête en cours

La région a installé un bassin hors-sol pour permettre aux enfants d'avoir une offre d'apprentissage de la nage le temps de l'été. Ce "bassin temporaire, ce bassin écologique, un bassin de nage qui permettra aux jeunes qui ont des stages sur l'île de venir nager et qui permettra, je l'espère, au maximum de public d'avoir un accès à l'eau cet été, surtout si, la semaine prochaine ou dans les semaines qui viennent, l'Ile-de-France était frappée par des grosses chaleurs", continue Valérie Pécresse.

Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de cet incendie. Aussi bien la présidente de la région que Thierry Battesti, président du syndicat mixte d’étude d’aménagement et de gestion de l’Île, dénoncent un acte "criminel".

En attendant, la région a renforcé la sécurité autour de la base, notamment avec des brigades équestres.

Nicolas Dumas avec Marine Langlois