Colère des agriculteurs: Valérie Pécresse prévoit des "difficultés" dans les transports en Île-de-France
Une action "d'une durée indéterminée" des agriculteurs se profile autour de Paris et de la petite couronne. Les exploitants non satisfaits par les annonces de Gabriel Attal entendent mettre une pression maximale sur l'exécutif en paralysant les axes routiers qui mènent à la capitale.
Selon Valérie Pécresse, la présidente d'Île-de-France Mobilités (IDFM), ces actions poussées par les syndicats agricoles ne seront pas sans conséquences dans les transports franciliens. "Il y aura des difficultés de circulation", prévoit l'élue.
Si elle juge la situation "compliquée à gérer (...) par ricochet", c'est "parce qu'il faut comprendre que les conducteurs de bus, de métro ou de RER arrivent en voiture pour prendre leur poste. Notamment ceux qui ont les vocations du matin", tient à rappeler Valérie Pécresse.
"Il faut un pacte de confiance"
La présidente d'IDFM espère en ce sens une sortie de crise sans délai face à un "malaise" qu'elle juge "profond". "Je pense que le gouvernement à toutes les cartes en mains pour faire cesser ces blocages. Et qu'il doit jouer ses cartes vite", insiste-t-elle.
"Il faut un pacte de confiance avec nos agriculteurs. Il faut des engagements clairs. Mais aussi le calendrier. Il y a des mesures immédiates et des mesures de beaucoup plus long terme", résume-t-elle, citant en exemple une révision de la Politique agricole commune, pilotée par Bruxelles.
Programmé mardi 30 janvier à 15 heures, le discours de politique générale de Gabriel devra, selon Valérie Pécresse, "tourner radicalement le dos à la décroissance agricole et à la bureaucratie".