Château de Versailles: un homme condamné à 8 mois de prison avec sursis pour l'une des fausses alertes à la bombe

Un homme, suspecté d’être à l’origine de l’alerte à la bombe de jeudi dernier au château de Versailles, a été jugé ce lundi 23 octobre devant le tribunal judiciaire de Versailles.

Un homme de 37 ans, suspecté d’être à l’origine de l’une des nombreuses alertes à la bombe, survenue celle-ci jeudi dernier au château de Versailles, a été condamné à 8 mois de prison avec un sursis probatoire de deux mois ce lundi 23 octobre devant le tribunal judiciaire de Versailles, a appris BFMTV.

Ce dernier a également reçu l'obligation de suivre un soin psychologique et d'indemniser les victimes, à savoir le château de Versailles, avec exécution provisoire.

"Je regrette ce que j'ai fait, je vais m'excuser face au tribunal", a expliqué l'homme auprès de BFMTV, qui affirme avoir oublié de prendre son traitement médical le jour de la fausse alerte.

Me Mandine Blondin, avocate de l'auteur des faits, a souligné à l'issue de l'audience que son client se disait "soulagé" d'avoir échappé à son incarcération, tout en assurant qu'il s'était "engagé à mettre des sous de côté" pour indemniser le domaine royal.

"Pourquoi pas moi?"

Interpellé vendredi par la police judiciaire de Versailles, l’homme avait été identifié par son numéro de téléphone.

Selon les informations de BFMTV, le suspect n'a pas su expliquer son geste face aux enquêteurs, et a exprimé des regrets. Aucune motivation terroriste n'avait d'ailleurs été retenue.

Toujours d'après les informations de BFMTV, l'homme a expliqué avoir vu les informations dans les médias sur les alertes à la bombe successives, et s’être dit :"Pourquoi pas moi ?", résume une source proche de l’enquête.

Le suspect, âgé de 37 ans, vit chez ses parents, est sans emploi et n'a pas d'antécédents judiciaires. Il souffre de schizophrénie mais selon une source judiciaire, était susceptible de recevoir une sanction pénale.

Le château de Versailles a été évacué pour la septième fois en huit jours ce dimanche à la suite d'une nouvelle alerte à la bombe.

Boris Kharlamoff avec Alixan Lavorel