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Aspergé d'urine et de gaz lacrymogène: ce que l'on sait du guet-apens contre un adolescent à Savigny-sur-Orge

Deux adolescents ont violemment agressé un jeune homme à Savigny-sur-Orge le vendredi 3 mai dernier. Ces derniers ont forcé leur victime à se dévêtir avant de lui uriner dessus lors d'un guet-apens.

Un rendez-vous pris sur le réseau Snapchat pour acheter des cigarettes électroniques s'est transformé en violent guet-apens à Savigny-sur-Orge (Essonne), a appris BFMTV de sources policière et judiciaire, confirmant une information du Parisien.

• Un rendez-vous pour acheter des "puffs"

Vendredi dernier, le 3 mai, un adolescent de 17 ans se rend à Savigny-sur-Orge pour une transaction. Peu de temps avant, il avait échangé sur Snapchat avec une autre personne.

L'objectif de la rencontre? Acheter des "puffs" en grande quantité (cigarettes électroniques à usage unique, Ndlr), dans le but de les revendre ensuite.

Le rendez-vous a été fixé rue de la Tourelle, le long d'une voie ferrée. Mais arrivé sur place, l'adolescent réalise qu'il est tombé dans un guet-apens.

• La victime humiliée et violemment agressée

Deux adolescents de 15 ans l'attendent et lui tombent dessus avant de le rouer de coups de poing et coups de pieds. Ils lui volent son téléphone portable et les espèces qu'il avait pris pour la transaction.

Les deux agresseurs le forcent ensuite à se dévêtir et à se mettre en sous-vêtements, le font s'asseoir, et tandis que l'un filme la scène, l'autre lui urine dessus. Tous deux prennent ensuite la fuite, tout en l'aspergeant de gaz lacrymogène. L'état de la victime a été évalué à trois jours d'ITT.

• Deux suspects déférés

Les deux adolescents soupçonnés des faits ont été finalement interpellés, et déférés hier pour vol aggravé par deux circonstances: faits commis en réunion, et avec des violences.

Les actes de torture et de barbarie, qui sont des actes criminels, n'ont de leur côté pas été retenus, selon les informations de BFMTV.

Ils ont été placés sous contrôle judiciaire, comme l'avait souhaité le parquet d'Évry, en attendant de voir un juge pour enfants à la fin du mois de juillet. Ce contrôle judiciaire leur interdit notamment d'entrer en contact entre eux ou avec leur victime, et de sortir le soir de leur domicile via une mesure de couvre-feu. 

Alexandra Gonzalez avec Alixan Lavorel