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Arthur Germain, le fils d'Anne Hidalgo qui remonte la Seine à la nage, fait étape à Paris

A 19 ans, l'aventurier s'est donné le défi de nager dans la Seine, de sa source à son embouchure, soit 775 kilomètres. Il est arrivé à Paris ce samedi, première grosse étape de son parcours, avant son arrivée au Havre le 28 juillet.

Depuis son départ de la source de la Seine en Côte-d'Or le 6 juin dernier, Arthur Germain, fils d'Anne Hidalgo, a franchi la barre des 400 kilomètres à la nage.

Le jeune aventurier de 19 ans, qui s'est donné comme défi de remonter le fleuve à la nage en automonie pour sensibiliser à la cause environnmentale, est arrivé à Paris ce samedi, première grosse étape de son parcours. Il doit l'achever le 28 juillet prochain au Havre.

"Il n'y a pas de mots, c'est incroyable. J'ai les larmes aux yeux, c'est génial. Il n'y a rien de mieux que ça", a-t-il réagi devant les journalistes à son arrivée à Paris.

Pour nager jusqu'à la capitale, le jeune homme a dû faire une quinzaine de kilomètres par jours à la nage. Celui qui a dû batailler avec l'administration pour obtenir les autorisations des communes riveraines de la Seine, où la baignade est interdit, veut sensibiliser à la pollution des fleuves.

"La Seine ne mérite pas l'image qu'on lui donne"

Pour ce faire, lors de son périple, il réalise notamment des prélèvements de l'eau de la Seine. Pour le moment, il en a réalisé plus de 1200.

"Je suis agréablement surpris, c'est-à-dire que les résultats ne sont pas supers, il y a de la pollution dans la Seine mais elle ne mérite pas l'image qu'on lui donne", avait-t-il expliqué au micro de BFMTV, quelques heures avant d'arriver dans la capitale.

Selon lui, "on est proche d'avoir des zones de baignades dans Paris, c'est quelque chose qui doit nous galvaniser".

"Il reste un petit effort à faire mais c'est pas grand chose et tout ce que ça va nous apporter après, c'est génial. Autant faire ce petit effort, arrêter de polluer la Seine", a-t-il plaidé.

L'aventurier doit encore parcourir plus de 300 kilomètres pour rejoindre l'embouchure du fleuve, au Havre.

Fanny Rocher