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A Nogent-sur-Marne, la mairie a déjà dit stop aux trottinettes électriques en libre-service

Les Parisiens sont bientôt appelés aux urnes pour statuer sur l'avenir des trottinettes électriques en libre-service dans la capitale. Une consultation citoyenne à l'image de ce qui a déjà été fait à Nogent-sur-Marne. Voilà un an que les engins ont disparu de la voie publique dans la commune.

Le 2 avril prochain, lors d’un vote, les Parisiens vont pouvoir se prononcer sur le maintien ou non des trottinettes en libre-service dans la capitale. C’est ce qu’a annoncé la semaine dernière, la maire Anne Hidalgo, favorable à la disparition de ces engins. Les modalités du vote doivent encore être définies, mais les trottinettes électriques semlent bien en sursis dans la capitale.

À Nogent-sur-Marne, la municipalité a déjà mis fin à leur utilisation il y a un an. Depuis, les trottinettes qui circulent à Nogent-sur-Marne appartiennent à des particuliers.

Pourtant en mai 2021, la ville avait essayé ce dispositif avec la société Lime. Huit mois plus tard, le maire met fin à l’expérimentation qui vire au chaos. Il y avait "une circulation dangereuse" des usagers. "C'était courant", assure Jacques Martin au micro de BFM Paris Ile-de-France, qui point également le "stationnement anarchique" des engins.

Par deux fois, la mairie décide d'interroger les habitants à propos des trottinettes électriques en libre-service. "Avis défavorable à 60% la première fois, 65% la seconde fois", explique l'élu.

Une décision partagée

Cette décision divise les Nogentais et notamment les jeunes. "C'est un désavantage pour les jeunes qui n'ont pas forcément le permis", avance l'un d'entre eux, qui y voit un avantage pour circuler "rapidement et en sécurité", jusque dans la capitale.

À l'inverse, un riverain explique qu'il trouvait les conducteurs "irrespectueux des règles de circulation mais aussi des règles de bonne conduite".

Pour une autre Nogentaise, retirer les trottinettes électriques en libre-service n'était pas la bonne solution. "Il faut réorganiser tout ça pour que ce soit possible. Retirer, c'est très radical et les gens veulent une mobilité facile et électrique, et pas forcément la voiture", juge la riveraine.

Il existe une alternative aux voitures. La commune propose de la mobilité douce à ses habitants avec les vélos électriques en libre-service de la société Lime.

Paul Guianvarc’h, Maïmouna Barry et Alicia Foricher