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Val-de-Reuil: un détenu mis en examen pour tentative de meurtre après l'agression d'un surveillant

Prison française (image d'illustration)

Prison française (image d'illustration) - AFP

Le détenu de 26 ans avait tenté d'étrangler et de porter plusieurs coups de couteau au surveillant vendredi au centre pénitentiaire du Val-de-Reuil.

Un détenu du centre pénitentiaire du Val-de-Reuil, dans l'Eure, a été mis en examen dimanche pour tentative de meurtre après l'agression d'un surveillant, a annoncé dimanche soir le procureur de la République d'Evreux, Rémi Coutin.

Le détenu "suivi pour radicalisation"

"Le mis en cause à été mis en examen cet après-midi (dimanche, NDLR), du chef de tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique, et placé en détention provisoire à la maison d'arrêt de Rouen", a fait savoir le magistrat. Le détenu avait été placé en garde à vue samedi.

Les faits se sont produits vendredi lorsque le détenu de 26 ans, "suivi pour radicalisation", a appelé un surveillant pour un problème de téléphone fixe, avait indiqué samedi M. Coutin.

Pendant que le surveillant "vérifiait le téléphone, le détenu (...) a tenté de l'étrangler et de lui porter plusieurs coups avec ce qui semble être à ce stade un couteau artisanal", avait détaillé le magistrat.

"Le surveillant est parvenu à parer les coups et a déclenché son alarme. D'autres surveillants sont intervenus et sont parvenus à maîtriser l'agresseur", avait-il poursuivi.

Arrivé en janvier à Val-de-Reuil, le détenu "purge une peine de 15 ans de prison pour des faits de viol aggravé prononcée par la cour d'assise du Val-de-Marne en 2017", selon le procureur.

Condamné pour des violences contre des surveillants

Le 12 septembre dernier, le détenu "a aussi écopé d'une peine de 18 mois ferme pour des violences contre des surveillants commises dans un établissement pénitentiaire du Nord", a ajouté M. Coutin, précisant que "l'enquête a été confiée à la police judiciaire de Rouen".

Le magistrat n'a pas apporté de précisions sur l'état de santé du surveillant.

C.L. avec AFP