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Mort d'un principal à Lisieux: en quoi consiste la cellule d'écoute mise en place ce jeudi

Le principal du collège Pierre-Simon de Laplace à Lisieux a été retrouvé mort au sein de son établissement le matin du 11 août. Une cellule d'écoute psychologique a été ouverte ce jeudi.

Alors que la mort de Stéphane Vitel, à Lisieux le 11 août, a profondément choqué les personnels et les élèves du collège Pierre-Simon de Laplace, le rectorat a mis en place ce jeudi une cellule d'écoute psychologique.

Annoncée rapidement par les autorités peu de temps après la mort brutale du principal de 48 ans, cette dernière a ouvert dans la matinée pour les personnels du collège et les élèves qui en auraient besoin.

À l’origine, le rectorat avait annoncé que les élèves pourraient, eux aussi, bénéficier de ce dispositif, mais seulement à partir de la rentrée scolaire du 4 septembre. Pourtant, face à la demande et à l’ampleur des événements, les collégiens pouvaient bel et bien se rapprocher de cette cellule psychologique dès ce jeudi.

Médecins psychiatres, psychologues et infirmiers

Pour bénéficier de cette assistance, une demande doit être formulée, via un numéro de téléphone qui a été transmis à toutes les familles ce jeudi matin.

Les collégiens dans le besoin seront alors reçus par une équipe de professionnels de l’accompagnement. Généralement, une cellule d’écoute se compose d’un médecin psychiatre, de psychologues et d’infirmiers.

L'ensemble des membres de la cellule sont notamment formés à la prise en charge des personnes confrontées à un événement traumatisant et sont donc là pour écouter et accompagner ceux qui en ont besoin et proposer éventuellement un suivi plus complet auprès de service sociaux ou de santé.

Deux jeunes, âgés de 17 et 19 ans, ont été interpellés après avoir fracturé la porte de l'établissement pour y pénétrer quelques heures avant la mort du principal. Ces derniers ont reconnu s'être introduits dans le collège Pierre-Simon de Laplace de Lisieux et ont été mis en examen, a appris BFMTV ce jeudi.

Le parquet avait toutefois indiqué mercredi que les deux adolescents ne se trouvaient "a priori" plus sur les lieux au moment de la mort du principal du collège. Une affirmation faite par les deux jeunes et confirmée par l'exploitation des données du téléphone de l'adolescent mineur.

Lancelot Mésonier avec Alixan Lavorel