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Manche: une écurie soupçonnée de maltraitance animale après la diffusion d'une vidéo, une enquête ouverte

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Photo d'illustration - Laurent Cipriani

Une écurie du sud-Manche est soupçonnée de maltraitance animale après la diffusion mercredi 28 novembre d'une vidéo montrant un cheval se faire violenter par un homme. Une enquête a été ouverte.

Un montage de plusieurs vidéos mis en ligne sur les réseaux sociaux mardi 28 novembre montre un cheval à la robe brune violenté dans une écurie du sud-Manche, révèle la Manche libre, une information confirmée à BFM Normandie par le parquet.

La vidéo, où le nom d'une écurie professionnelle du sud Manche apparaît clairement annoté en mode "texte", a été partagée plus de 4.000 fois sur les réseaux sociaux. Sur les images, un homme en t-shirt frappe un cheval attaché par le museau avec un objet cylindrique. La bête tente d'échapper aux coups donnés également sur sa croupe. "Hein, tu me respectes un petit peu", tonne l'homme en levant les bras.

Une enquête en cours

Le parquet a ouvert une enquête a appris BFM Normandie. La Manche libre indique que la préfecture a été alertée et que des investigations vont être menées par la gendarmerie et les services de l'Etat pour déterminer précisément les circonstances, les personnes mises en cause ainsi que la qualification pénale qui pourrait être apportée aux faits.

"Le fait d'exercer des sévices graves ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, peut désormais être puni de trois ans d'emprisonnement et de 45.000 euros d'amende", précisent nos confrères.

Une pétition en ligne

La Manche libre annonce également que la fédération française d'équitation a réagi et que ses équipes étaient en train de traiter l'affaire.

Ouest-France précise que l'origine de la vidéo n'est pas certifiée. Sur Facebook, le frère du propriétaire de l'écurie, indique qu’il s'agit d'un "montage vidéo qui coupe de tout contexte".

Et de préciser: "Ce sont des tronçons qui omettent les vidéos dans leurs globalités afin de ne montrer que certains passages, qui je le comprends, peuvent indigner de prime abord."

Selon lui, la vidéo aurait pu avoir été tournée par une personne "souhaitant se venger".

Une pétition en ligne demandant "Justice pour le pauvre cheval frappé" a été lancée mercredi 29 novembre par une "cavalière". Ce jeudi vers 15 heures, elle avait récolté près de 22.400 signatures.

Agathe Caudron avec Nolwenn Autret