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"Il a eu raison": Darmanin félicite le policier "courageux" qui a tué un homme près de la synagogue de Rouen

Un homme armé d’un couteau a été tué, ce vendredi 17 mai, par des agents de la police nationale près de la synagogue de Rouen.

Gérald Darmanin a salué l'action du policier qui a abattu un homme armé d’un couteau près de la synagogue de Rouen ce vendredi. "Il a fait usage de son arme administrative, je veux dire qu'il a eu raison de le faire", a déclaré le ministre de l'Intérieur.

Gérald Darmanin a également précisé que ce policier, "sera décoré par la République pour son soutien à la protection des lieux de culte et de personnes". Le ministre a dénoncé un "acte antisémite" et a tenu à alerter sur "les violences nombreuses (...) inacceptables, ignobles" contre les juifs de France.

Les policiers sont intervenus vendredi matin vers 6h45 alors que de la fumée émanait de la synagogue.

C'est alors qu'"un individu a foncé avec un couteau sur un jeune policier adjoint de 25 ans, qui de ce que je sais a été extrêmement courageux et professionnel", a déclaré Gérald Darmanin.

L'homme était inscrit au fichier des personnes recherchées

L'auteur de l'incendie était "un individu particulièrement dangereux, particulièrement violent", a-t-il indiqué. Il n'était cependant pas connu "ni des fichiers de renseignement pour radicalisation, c'est-à-dire qu'il n'était pas fiché S, ni des services de police", a-t-il précisé.

Après s'être vu refuser un titre de séjour "pour étranger malade", il était visé par une obligation de quitter le territoire (OQTF) délivrée par la préfecture, a indiqué le ministre. L'OQTF était néanmoins "non exécutable", en raison d'un recours "engagé" devant les juridictions administratives, a-t-il ajouté.

L'homme, d'origine algérienne, "manifestement animé de mauvaises intentions sur le territoire national", était inscrit au fichier des personnes recherchées depuis "quelques semaines", toujours selon Gérald Darmanin.

"S'il avait été interpellé, on aurait mis cette personne en centre de rétention administrative pour une expulsion vers son pays d'origine", a-t-il affirmé. Deux enquêtes sont en cours et le Parquet national antiterroriste évalue s'il se saisit du dossier.

Marine Cardot