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Eure: deux cas de grippe aviaire détectés, des zones de contrôle et de surveillance mises en place

(Photo d'illustration)

(Photo d'illustration) - Philippe Huguen - AFP

Des mesures de protection sont mises en place dans les périmètres concernés afin d'éviter toute propagation du virus.

Deux foyers d'influenza aviaire hautement pathogène, plus communément appelée la grippe aviaire, ont été confirmés ce vendredi dans deux communes de l'Eure, indique la préfecture du département dans un communiqué.

Un premier cas a été détecté dans la basse-cour d'une exploitation de Notre-Dame-du-Hamel, et un autre chez un faisan sauvage de la commune d'Aviron.

Une zone de protection dans un rayon de 3km

Après la confirmation du premier cas dans la commune de Notre-Dame-du-Hamel, une zone réglementée de protection a été mise en place dans un rayon de trois kilomètres autour du village, comprenant les communes de La Haye-Saint-Sylvestre, Mélicourt, Mesnil-Rousset et Saint-Pierre de Cernières.

Une zone de surveillance ainsi qu'une zone réglementée supplémentaire ont été installées dans un rayon de 10 et 20 kilomètres autour du foyer.

"Dans ces périmètres, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques", précise la préfecture de l'Eure. Les mouvements de volailles et oiseaux captifs sont ainsi interdits, sauf sur dérogation de la direction départementale de la protection des populations.

Un second cas confirmé chez un faisan sauvage

Le second cas confirmé dans l'Eure a été détecté chez un faisan retrouvé mort sur la commune d'Aviron, près d'Évreux. Après la découverte du cas, une zone de contrôle temporaire a été mise en place dans un rayon de 20 kilomètres autour d'Aviron.

À l'intérieur de ce périmètre, 156 communes sont donc concernées par les mesures. Ces dernières comprennent l'obligation de garder toute volaille à l'intérieur de bâtiments ou sous filet, y compris les volailles de basse-cour et autres oiseaux captifs.

Les oiseaux ne doivent pas non plus quitter le périmètre de l'exploitation, qu'elle soit commerciale ou non, afin d'éviter toute contamination au virus.

"Les mouvements de personnes, d'animaux domestiques, de véhicules au sein des exploitations doivent être limités au strict nécessaire", précise la préfecture. "Il est spécifiquement demandé de ne pas s'approcher ni nourrir les oiseaux sauvages."

Cette zone de contrôle temporaire de contrôle pourra être levée, si la situation évolue favorablement, après une période de 21 jours.

Laurène Rocheteau