BFM Normandie
Normandie

Eure: 18 mois de prison avec sursis contre le couple qui violait sa chienne et filmait les scènes

Photo de Mya au refuge des Orphelins.

Photo de Mya au refuge des Orphelins. - Association Stéphane LAMART

Le complice du couple, un homme qui recevait les vidéos, a été condamné à 15 mois de prison avec sursis. Les trois condamnés ont interdiction de détenir des animaux à vie.

Il violait sa chienne, elle filmait les scènes. Ce jeudi, le tribunal correctionnel d’Évreux a condamné le couple, poursuivi pour zoophilie, à 18 mois de prison avec sursis probatoire, rapporte l’association Stéphane Lamart dans un communiqué.

Leur chienne, âgée de trois ans au moment des faits, a subi pendant près de sept mois des sévices sexuels au domicile du couple à Cintray. Une sordide affaire qu'ils ont eux-mêmes révélée aux gendarmes, le 14 juin 2019.

Ce jour-là, l'homme et la femme s’étaient présentés à la brigade de gendarmerie de Verneuil d’Avre et d’Iton pour déposer plainte contre un homme qui les menaçait de mort. Cet homme entretenait une relation avec la femme du couple.

3000 euros de dommages et intérêts

De fil en aiguille, elle a expliqué aux gendarmes qu’elle tournait des vidéos où son mari avait des relations sexuelles avec leur chienne. Le couple libertin, d’après l’association, diffusait ses vidéos pornographiques et zoopornographiques à cet homme qui aurait menacé la femme de mort après qu’elle a décidé de mettre un terme à leur relation.

Le complice du couple a été condamné à 15 mois de prison avec sursis. Les trois condamnés, inconnus de la justice, ont également interdiction de détenir des animaux à vie et tous doivent suivre des soins psychologiques.

Contacté par BFMTV.com, Stéphane Lamart, le directeur de l'association, se dit satisfait des peines prononcées contre les trois prévenus. "Ils ont été juste dans leur décision. On ne voulait pas qu'il puisse récupérer d'autres animaux", rapporte Stéphane Lamart.

Aujourd'hui, Mya coule des jours heureux, après des mois d’horreur. Elle a été mise à l’abri dans une famille d’accueil, conclut l’association.

Charlotte Lesage