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Cyberattaque contre la ville de Caen: la majorité des services en ligne rétablis

La mairie de Caen, située dans l'Abbaye aux Hommes, en mars 2008

La mairie de Caen, située dans l'Abbaye aux Hommes, en mars 2008 - MYCHELE DANIAU © 2019 AFP

L'attaque survenue le 26 septembre dernier avait notamment perturbé l'état civil. Les sites internet de la ville et de l'agglomération Caen-la-mer, ainsi que ceux des musées, des bibliothèques, du théâtre, du Conservatoire de Caen étaient aussi inaccessibles au public.

Quatre mois après la cyberattaque qui a visé les serveurs de la ville de Caen et la communauté urbaine de Caen la Mer, les deux collectivités ont annoncé ce lundi la reprise progressive de leurs services en ligne.

"Les sites et la majorité des services en ligne ont été rétablis depuis la fin de la semaine dernière", ont annoncé la Ville et la communauté urbaine de Caen la Mer qui évoquent une "reprise progressive des services en ligne" dans un message d'information à la presse.

Les sites visés de nouveau accessibles

L'attaque survenue le 26 septembre avait notamment perturbé l'état civil. Les sites internet de la ville (106.000 habitants), de l'agglomération Caen-la-mer (260.000), des musées, des bibliothèques, du théâtre, du Conservatoire de Caen étaient aussi inaccessibles au public.

La Ville et la communauté urbaine précise que les usagers peuvent à nouveau accéder à leurs sites, au portail citoyen servant à effectuer des démarches, aux sites et billetteries du musée des Beaux-Arts de Caen et du musée de Normandie.

Les sites et billetteries du théâtre de Caen, du conservatoire et orchestre de Caen, la plateforme citoyenne de la ville sont également à nouveau accessibles.

Pas de demande de rançon

Interrogée en septembre, la directrice des systèmes informatiques de la Ville Hélène Drieu soulignait que la mairie n'avait pas reçu de demande de rançon.

À la suite de la cyberattaque, Hélène Drieu indiquait que la Ville avait "isolé toute l'infrastructure" rendant les applications non fonctionnelles pour "investiguer et remettre de la sécurité".

Les pirates avaient "commencé à déployer" sur les serveurs "le logiciel" qui leur permet, une fois qu'il est complètement installé, de "chiffrer toutes les données en 40 minutes", mais ils n'avaient pas pu aller jusqu'au bout, avait précisé Hélène Drieu.

F.R. avec AFP