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"Insécurité" à Nantes: Darmanin et Rolland annoncent des renforts et plus de caméras

Policiers en intervention dans Nantes en août 2021

Policiers en intervention dans Nantes en août 2021 - LOIC VENANCE / AFP

La maire de Nantes et le ministre de l'Intérieur déclarent dans un communiqué avoir "convenu d'un plan commun de renforcement des moyens" pour la ville.

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et la maire de Nantes Johanna Rolland (PS) reçue mardi place Beauvau après plusieurs faits divers violents dans la ville ont annoncé des renforts de policiers et l'installation de nouvelles caméras de vidéosurveillance pour lutter contre "l'insécurité".

"Devant la gravité de la situation de l'insécurité à Nantes", le ministre et la maire "sont convenus d'un plan commun de renforcement des moyens", écrivent-ils dans un communiqué commun.

200 CRS et une unité de force mobile pour le centre-ville

Le ministre de l'Intérieur a notamment "décidé l'affectation temporaire d'une unité de force mobile", soit "environ 70 agents", à partir du 10 octobre. Elle "sera particulièrement affectée au centre-ville et dans les quartiers" sensibles de la ville.

Gérald Darmanin a également rappelé qu'une nouvelle unité de CRS, prévue dans la future loi d'orientation et de programmation du ministère de l'intérieur (Lopmi), sera installée à Nantes en 2023. Sur les 200 policiers qui composent cette unité, 80 seront "spécifiquement dédiés à l'agglomération nantaise".

Le ministre s'est aussi engagé à "financer à hauteur de 50%" l'installation de caméras dans la ville. Tandis que Johanna Rolland s'est elle engagée à arriver d'ici la fin de son mandat à "250 caméras" installées dans la ville, contre 146 aujourd'hui. La maire a aussi promis de "recruter 50 policiers municipaux supplémentaires" qui travailleront "jusqu'à 2 heures du matin".

Fin septembre la ville de Nantes a été le théâtre de plusieurs faits divers dont le viol en centre ville d'une femme pour lequel deux Soudanais, en situation régulière, ont été écroués. Samedi dernier, 900 personnes selon la préfecture, ont défilé dans la ville pour dire "stop à l'insécurité".

S. V. avec AFP