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Un ensoleillement et des températures records pour un mois de février 

Les températures pour ce 26 février

Les températures pour ce 26 février - BFMTV

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Ce mardi, certaines villes françaises ont à nouveau fait face à des pics de températures. C'est du jamais vu pour un mois de février. L'ensoleillement est également "excédentaire sur l'ensemble du pays".

On se croirait au printemps, voire en été. En ce mois de février 2019 et depuis près de deux semaines, le temps est particulièrement doux et ensoleillé sur le territoire métropolitain. 

Alors que ça avait déjà été le cas vendredi, des records de douceur ont été battus mardi. A Boulogne-sur-Mer, il a fait jusqu'à 17,9 degrés. Le précédent record de 17,4 degrés avait été établi en 1961. La température a également atteint 20,2 degrés à Charleville-Mézières, où il avait fait jusqu'à 17,5 degrés en 1990.

Les températures du 25 février
Les températures du 25 février © BFMTV

19 degrés à Lille

Certaines villes françaises ont à nouveau fait face à des pics de températures ce mardi. 19 degrés ont été relevés à Lille cet après-midi alors que le précédent record remontait au 28 février 1960 (avec 18.9°C). Alençon a affiché cet après-midi 19.9°C, tandis que le record remontait lui aussi au 28 février 1960 avec 19 degrés.

Cette journée du 28 février 1960 est un réel marqueur en météorologie car c'est depuis le début des relevés la journée la plus chaude jamais enregistrée en France métropolitaine en février. Dans le sud-ouest, les valeurs étaient comprises entre 24 et 26 degrés.

Ensoleillement "excédentaire sur l'ensemble du pays"

Des records d'ensoleillement pourraient également être battus. Météo-France constate d'ores et déjà que "l'ensoleillement de ce mois de février est excédentaire sur l'ensemble du pays" du fait des "conditions anticycloniques qui perdurent depuis le 12 février".

Entre le 1er et le 21 février, Paris a ainsi connu 98 heures de ciel bleu, soit 67% de plus que les normales. A l'inverse, fait rare, entre le 1er et le 5 janvier, la capitale n'avait enregistré que quatre minutes de soleil.

Strasbourg a, quant à elle, vu augmenter cette durée d'ensoleillement de 76% par rapport aux normales, à 110 heures.

Les anomalies positives sont particulièrement marquées dans le quart nord-est de l'Hexagone, "ou encore entre les côtes nord de la Bretagne et le Cotentin".

Clémentine Piriou