Tempête Isha: plusieurs dizaines de milliers de foyers privés d'électricité en Irlande et au Royaume-Uni

Plusieurs dizaines de milliers de foyers et entreprises sont privés d’électricité ce lundi 22 janvier en Irlande et au Royaume-Uni, en raison de la tempête Isha.

Plus de 235.000 foyers et entreprises étaient privés d'électricité ce lundi matin en Irlande et au Royaume-Uni, en particulier dans le nord-ouest du pays, selon le gestionnaire du réseau électrique en Irlande, ESB, cité par le média public irlandais RTE. Cela fait suite à l’arrivée de la tempête Isha, également responsable de perturbations dans les transports.

Un responsable du réseau, Brian Tapley, a expliqué à RTE que le rétablissement du courant devrait intervenir dans la journée, mais pourrait prendre plusieurs jours pour certains clients.

Selon RTE, environ 150 vols, soit 25% du trafic, ont été annulés dimanche à l'aéroport de Dublin, mais le trafic a pu reprendre lundi matin. En Irlande du Nord, 45.000 clients sont privés de courant, selon le gestionnaire du réseau.

Des vents jusqu’à 160 km/h relevés en Angleterre

Sur l'île voisine de Grande-Bretagne, plus de 30.000 clients sont privés d'électricité principalement dans le nord, a expliqué lundi matin sur la BBC Lawrence Slade, directeur général de l'Energy Network association.

"L'un des aspects inquiétants de cette tempête est qu'elle a frappé presque tout le pays", entraînant des difficultés pour envoyer des techniciens à travers la Grande-Bretagne pour effectuer les travaux, a-t-il expliqué.

Une alerte rouge aux vents violents a été déclenchée dans la nuit en Écosse, où aucun train ne circule lundi matin en raison de chutes d'arbres sur les voies et d’inondations. La reprise du trafic est attendue à la mi-journée. "Des centaines de techniciens sont déjà dehors, armés de tronçonneuses", a souligné un porte-parole du réseau ferré Network Rail.

Selon le Met Office, agence météo britannique, des vents jusqu'à 160 km/h ont été relevés dans le nord-est de l'Angleterre. Isha est la neuvième tempête baptisée d'un nom depuis le mois de septembre.

Léa Espagnet avec AFP avec AFP