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La fraîcheur fera son retour en début de semaine prochaine après un week-end estival

Des personnes se tiennent sous des parapluies pendant une forte pluie à Nice sur la Côte d'Azur, le 3 mars 2024.

Des personnes se tiennent sous des parapluies pendant une forte pluie à Nice sur la Côte d'Azur, le 3 mars 2024. - Valery HACHE / AFP

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Le yo-yo des températures se poursuit avec un retour de la fraîcheur annoncé pour le début de semaine prochaine malgré un week-end avec des pics de chaleur.

De vraies montagnes russes. La chaleur attendue ce week-end du samedi 13 et dimanche 14 avril ne va pas s'éterniser bien longtemps. Dès le début de la semaine prochaine, les températures doivent repasser en dessous des normales de saison, accompagnées de pluies.

L’anticyclone des Açores va peu à peu s'effacer entre dimanche et lundi pour laisser place aux nuages venant des Îles Britanniques. Ceux-ci "arriveront progressivement le long des côtes de la Manche et progresseront au fil des heures dans l'intérieur des terres avec un vent d'ouest qui se lèvera", prévient La Chaîne météo.

Une dégradation orageuse s'ajoutera par ailleurs dimanche soir et durant la nuit suivante au niveau du Sud-Ouest, et jusqu'au Centre-Est.

Sous les moyennes de saison

Résultat, cela va largement contribuer à faire retomber le mercure. S'il fera encore 19°C à Lyon lundi, cela ne durera pas. Les pluies généralisées sur tout le pays à partir de mardi vont faire baisser les thermomètres de près d'une dizaine de degrés.

À Paris comme à Biarritz, il ne fera par exemple jamais plus de 14°C jusqu'à au moins jeudi. Une situation semblable au reste de l'Hexagone, pas épargné par les trombes d'eau lors des prochains jours, hormis sur le littoral méditerranéen.

"Ces derniers temps, le courant jet ondule très fortement sur l'Atlantique et l'Europe. C'est lui qui est à l'origine des changements de masses d'air successifs", explique le site spécialisé Météo-Villes, précisant que "s'il est courant d'observer de forts contrastes thermiques au cours du printemps, il faut avouer que le réchauffement climatique permet de les accentuer".

De quoi laisser craindre à de nombreux arboriculteurs de tardives gelées printanières, "à surveiller" selon La Chaîne Météo.

Cette année, les agriculteurs ont surtout fait face à des épisodes de pluie répétés, les empêchant de semer convenablement, particulièrement au mois de mars.

Gabriel Joly