Le plan canicule qualifié "d’agitation médiatique"

Les pouvoirs publics ont établi ce plan pour éviter que l'épisode de 2003 ne se reproduise. La chaleur avait causé la mort de 15.000 personnes. Mais certains médecins doutent de l'efficacité du dispositif.

Les pouvoirs publics ont-ils retenu les leçons de 2003 ? Cette année-là, le thermomètre dépasse les 40°C dans de nombreuses villes françaises, y compris en Bretagne.

Ce type de phénomène caniculaire est inattendu. 15.000 personnes décèdent des suites des fortes chaleurs, principalement des personnes âgées. Critiqué pour sa gestion de la crise, le gouvernement Raffarin met sur pied le plan canicule dès 2004.

Un plan réglé au millimètre, selon Michèle Delaunay

Mais ce plan est-il au point ? Une chose n’a pas changé depuis 2003 : la capacité d’accueil dans les hôpitaux en période estivale; Les médecins sont en vacances et les urgences fonctionnent à flux tendu. En cas de crise les difficultés de 2003 pourraient se reproduire.

La ministre déléguée aux Personnes âgées Michèle Delaunay a pourtant assuré que le plan canicule 2012 était réglé au millimètre.