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Intempéries

Intempéries en Belgique: des obus de la Première guerre mondiale remontent à la surface

Des obus de la Première guerre mondiale sont remontés à la surface après de fortes pluies, à Ypres, en Belgique, cliché posté le 17 novembre 2023

Des obus de la Première guerre mondiale sont remontés à la surface après de fortes pluies, à Ypres, en Belgique, cliché posté le 17 novembre 2023 - Police d'Ypres, en Belgique - Facebook

Après avoir été frappé par de fortes pluies, le sud de la Belgique a vu des obus enfouis depuis près d'un siècle remonter à la surface. La police appelle les habitants à la prudence.

Une mauvaise surprise pour les habitants. En Belgique, des obus enfouis dans les sols depuis la Première guerre mondiale sont remontés à la surface dans les environs d'Ypres, en Flandre-Occidentale, ces derniers jours en raison des précipitations importantes dans le pays, rapporte la police locale.

"L'eau abondante et le sol détrempé font remonter de nouveaux obus à la surface", ont rapporté les forces de l'ordre flamandes vendredi dernier sur leur page Facebook.

"Même après plus de cent ans, ils représentent toujours un danger! Si vous en trouvez un, mieux vaut nous avertir par téléphone au 057 230 500", ont-elles précisé.

En compagnie de cet avertissement, un cliché montre une vingtaine d'obus entassés à quelques mètres d'une voiture de police.

Confiés à un service spécialisé

La Belgique, comme le Pas-de-Calais en France, a été frappée par de fortes averses ces derniers jours. Ces précipitations soudaines ont imbibé les sols en profondeur les rendant moins fermes, au point de faire remonter de nombreux objets enfouis et dont les habitants avaient oublié la présence.

Plusieurs découvertes de ce type ont été "signalées à différents endroits de la région" d'Ypres, indique le porte-parole de la police locale Glenn Verdru, au journal HLN.

Ce dernier explique que les obus découverts vont être remis au DOVO, soit le Service de collecte et de destruction des engins explosifs en Belgique, rattaché à l'armée. "Les soldats vont examiner ce qui doit être fait exactement et quand les explosifs doivent être récupérés", précise-t-il.

Juliette Desmonceaux