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"Il ne reste rien": les impressionnants dégâts à Arc-en-Barrois après un violent orage de grêle

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En plus d'importants dégâts matériels, deux habitants ont été blessés par des grêlons de plusieurs centimètres sans que leur pronostic vital soit engagé.

Un phénomène court mais dévastateur. Jeudi, un intense orage de grêle d'une dizaine de minutes a touché la commune d'Arc-en-Barrois, en Haute-Marne, située à quelques kilomètres de Langres et de Chaumont. Parmi les habitants les plus impactés matériellement, Benjamin, un maraîcher, qui a vu ses serres et cultures entièrement détruites.

"Il ne reste rien. Il n'y a absolument plus rien que ce soit les cultures ou structures. Il faut voir avec les assurances pour reconstruire. C'est le premier sinistre qu'on vit comme ça, c’est surréaliste, je suis incapable de quantifier ça", explique-t-il à BFMTV.

Dans le reste de la commune, de nombreuses toitures ont été détruites. Les habitants attendent désormais qu'un arrêté de catastrophe naturelle soit émis par les autorités.

Deux blessés

"C'est la troisième grosse grêle depuis les années 1960, et même les anciens proprios ne se rappellent pas de ça", ajoute Benjamin, pour appuyer le caractère exceptionnel du phénomène de jeudi.

De plus, au cours de ce même orage, deux habitants ont été blessés par des grêlons de plusieurs centimètres sans que leur pronostic vital soit engagé, a rapporté la préfète de la Haute-Marne Régine Pam, qui s'est rendue sur place.

Il s'agit d'un homme "qui voulait sécuriser sa toiture à la fin de l'épisode a chuté" et une dame a été "assommée par un grêlon", a-t-elle indiqué. Selon les pompiers, le premier, un homme d'une cinquantaine d'années, a fait une chute de 8 mètres et a été transporté, en "urgence absolue", à l'hôpital de Chaumont.

Les dégâts dans les maisons étaient en cours de recensement jeudi soir, selon la préfète. Régine Pam a décrit des "trous de 5 à 10 cm de diamètre" dans des toitures et souligné que des pluies pourraient aggraver la situation des habitants dans les prochaines 24h.

Par Hugo Septier