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Canicule: la température pourrait brutalement chuter en fin de semaine prochaine

La pluie ponctue le mois d'août à Strasbourg.

La pluie ponctue le mois d'août à Strasbourg. - BFM Alsace

Les prévisionnistes de La chaîne météo estiment que, dans le Sud de la France, le thermomètre pourrait perdre 10 à 20°C en seulement 48 heures.

Après la canicule, la petite laine? Comme l'indique La chaîne météo, les températures pourraient brusquement chuter en France en deuxième partie de semaine prochaine. Jusqu'à 20°C de moins dans le Sud de la France!

En effet, le météorologue Regis Crepet planifie que, jusqu'à mercredi, les températures étouffantes se maintiennent sur l'Hexagone. Dimanche, 49 départements seront placés en vigilance orange canicule par Météo-France. Mais dès mardi soir, des orages devraient occuper la Loire ainsi que le bassin parisien.

La journée de mercredi pourrait être une "porte de sortie de la canicule", une "journée de transition" entre les fortes chaleurs et un temps plus clément. S'il fera encore chaud sur une partie du territoire, les orages devraient permettre de faire retomber le Mercure.

"Goutte froide"

"Jeudi devrait marquer la fin des fortes chaleurs sur les deux tiers nord du pays", projette Regis Crepet.

Ce refroidissement devrait s'opérer avec une "rare brutalité" entre jeudi et vendredi. Le tout grâce à une masse d'air océanique rafraichie. " Cette évolution rapide pourrait nous faire perdre 10 à 20°C en 48 heures sur les régions de la moitié sud de notre pays", explique-t-il.

La France va profiter d'une "goutte froide" directement importée des îles britanniques. Le vent devrait chasser vers la Méditerrannée le dôme de chaleur, tandis que les orages feront redescendre les températures. La France pourrait passer sous les normales de saison, la neige pourrait même retrouver son logis sur les sommets des Pyrénées occidentales.

Ce scénario doit cependant se "confirmer" prévient La chaîne météo. À J-7, l'évolution très rapide attendue peut encore se démentir. "Une telle transition, si elle se confirme, serait d'une rare brutalité", conclut le météorologue.

Tom Kerkour