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Canicule

La barre des 40°C dépassée: des records de températures battus à Nîmes et à Béziers

Béziers (à gauche) et Nîmes (à droite).

Béziers (à gauche) et Nîmes (à droite). - Flickr - CC Commons - AFP

La barre des 40°C a été franchie pour la première fois en juillet à Nîmes et à Béziers. Des records historiques pour les deux communes du Gard et de l'Hérault.

De nouveaux records de température viennent de tomber. Alors qu'une vague de chaleur continue de s'étendre à travers le pays et que des pics sans précédent devraient être atteints lundi, les villes de Nîmes (Gard) et Béziers (Hérault) n'ont pas attendu pour connaître les chaleurs les plus extrêmes.

Ce vendredi, 40°C ont été recensés à Nîmes, une première pour la ville sur un mois de juillet. Le précédent record mensuel était de 38,8°C, le 3 juillet 2019.

Depuis le début des recensements il y a cent ans de la station Nîmes-Courbessac, station référence dans le Gard, les 40°C ont été constatés à 11 reprises au total. Mais ce n'avait jamais été remarqué au cours d'un mois de juillet.

À Béziers, il a fait 40,4°C ce vendredi: un record absolu dans la commune. C'est la première fois, en 40 ans de mesure du thermostat, qu'était franchie la barre des 40°C. Le précédent record s'élevait à 39.7°C et datait du 28 juin 2019.

Mesures de précaution contre les incendies

À Nîmes, la canicule s'est installée, et pourrait durer. En raison des températures trop élevées et de l'extrême sécheresse constatée depuis un mois dans la région, la municipalité de Nîmes avait fait le choix d'annuler son feu d'artifice prévu ce 14 juillet.

La préfecture du Gard avait également pris un arrêté visant à interdire l’accès à tous les massifs forestiers du département jusqu'au 11 juillet. Si les promeneurs sont à nouveau acceptés, les autorités appellent néanmoins à la plus grande vigilance sur le risque d'incendies de forêt sur le territoire.

De nombreux départs de feu ont en effet touché le département ces dernières semaines, l'un des plus importants incendies cette année étant celui qui a ravagé plus de 600 hectares dans les Cévennes le 8 juillet dernier.

Louis Augry et Jeanne Bulant