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32.2°C à Ger, 31.8°C à Tarbes: des records mensuels de température battus dans plusieurs villes

Des feuilles rougies par l'automne (Photo d'illustration).

Des feuilles rougies par l'automne (Photo d'illustration). - Flickr - CC Commons - Johanne Carbonneau

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Alors que la vague de chaleur automnale devrait s'estomper dans les prochains jours, de nouveaux records mensuels de température ont été battus à travers la France.

Plus de 30°C enregistrés fin octobre. À l'approche du mois de novembre, la France connaît une chaleur hors norme qui fait chauffer le thermomètre, au point de largement dépasser les normales de saison - même si la fraîcheur va faire son retour dans les prochains jours.

Ce vendredi après-midi, de nouveaux records mensuels de températures ont été battus. À Tarbes par exemple, des températures estivales ont été enregistrées avec un pic de 31.8°C ce vendredi après-midi. Mais celles-ci se sont également révélées bien supérieures aux normales de saison, avec 14°C d'écart avec les normales.

Les normales de saison largement dépassées

À Clermont-Ferrand (28.7°C) et à Strasbourg (24.6°C), le mercure s'est élevé à 12 et 11°C au-dessus des normales de saison. De leur côté, des métropoles comme Lyon (+9°C), Bordeaux (+7°C), Marseille (+5°C) ou Paris (+8°C) ont elles aussi largement dépassé les températures moyennes habituelles.

À Ger dans les Pyrénées-Atlantiques, par exemple, le mercure a atteint 32.2°C (contre 30.9°C le 13 octobre 2019), d'après les données de Météo-France. Juché à 833 mètres d'altitude, le Puy-en-Velay en Haute-Loire a enregistré une température de 26.8°C. Idem pour le village des Deux-Verges dans le Cantal qui culmine à 1080 mètres d'altitude et qui a aussi battu son record de 2011 (23.8°C) avec pas moins de 24.1°C.

D'autres températures jamais enregistrées en octobre ont été relevées par Météo-France: Campistrous (Hautes-Pyrénées) avec 31.1°C contre 29.8°C, Fix-Saint-Geneys (Haute-Loire) avec 24.9°C contre 24.8°C ou encore Courpière (Puy-de-Dôme) avec 28.6°C contre 28.5°C.

Cet épisode de chaleur tardif, à peine quelques semaines après un été de tous les records, est une conséquence directe du dérèglement climatique. "Il ne sera pas surprenant dans les décennies à venir d'avoir des vagues de chaleur en avril, en mai ou en octobre", a déclaré jeudi, auprès de BFMTV.com, Christine Berne, climatologue à Météo-France.

Par Virgilia Hess et Théo Putavy