BFM Marseille
Marseille

Port-de-Bouc: une émeute éclate dans la cité Tassy, les policiers pris à partie par une trentaine d'individus

Un équipage de police, le 21 octobre 2022. (illustration)

Un équipage de police, le 21 octobre 2022. (illustration) - LOIC VENANCE / AFP

Les forces de l'ordre ont fait usage de grenades lacrymogènes pour se défendre, plusieurs personnes ont été interpellées.

Les forces de l'ordre prises à partie à Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône). Un équipage de policiers a subi des violences de la part d'un groupe de plusieurs individus ce mardi soir aux alentours de 18h30, a appris BFM Marseille Provence de source policière, confirmant une information de nos confrères de La Provence.

Alors qu'ils étaient déployés au sein de la cité Tassy, les agents de police ont été approchés par un homme qui leur a demandé, ni plus ni moins, de quitter les lieux. Les policiers de la Compagnie de sécurisation et d'intervention (CSI) ont alors aussitôt procédé au contrôle du jeune homme.

Une émeute déclenchée

Lors du contrôle, pendant lequel un couteau a été trouvé sur l'individu, ce dernier a tenté de se rebeller et d'appeler d'autres personnes pour lui venir en aide.

Rapidement, une émeute s'est alors déclenchée pendant laquelle les policiers ont été encerclés, caillassés et molestés par un groupe d'au moins 30 individus. Les forces de l'ordre ont alors fait usage de grenades lacrymogènes pour se défendre.

L'individu contrôlé a été placé en garde à vue alors que trois autres personnes ont été interpellées dans la cité, repérées lors des échauffourées.

"De violentes représailles"

À la suite de ces échauffourées, le maire de la ville a dénoncé ce mercredi que de "violentes représailles" ont été constatées dans sa commune. "Le pont de l’avenue Maurice Thorez et le parc automobile de la Maison des Projets ont été incendiés", indique Laurent Belsola, maire de Port-de-Bouc dans son communiqué.

"Des containers et des véhicules ont été brûlés par des personnes mal-intentionnées qui souhaitent maintenir notre ville dans le trafic, le désordre et l’insécurité latente", poursuit ce dernier.

Deux fonctionnaires de police ont été légèrement blessés lors de ces opérations. Les "violences urbaines" auxquelles la ville a dû faire face confirment "la nécessité de poursuivre notre lutte collective contre l’insécurité et le trafic de stupéfiants", selon la municipalité.

Cindy Chevaux avec Alixan Lavorel