Policiers accusés de violences en réunion à Marseille: au moins quatre des six agents vont être déférés
Quatre des six policiers placés en garde à vue ce mardi dans les locaux de l’IGPN à Marseille pour des faits de violences en réunion en marge des émeutes, survenues après la mort de Nahel tué par un tir de policier à Nanterre, seront déférés ce jeudi matin à 8h30, a appris BFMTV de sources policières concordantes. Des précisions sur la suite de la procédure judiciaire sont attendues ce jeudi matin.
Dans la nuit du 1er au 2 juillet, un jeune homme de 22 ans prénommé Hedi dit avoir été victime de violences de la part de policiers, en marge des émeutes qui secouaient la ville, ce soir-là.
Un tir de flash-ball?
Le jeune homme assure avoir, notamment, reçu un tir de flash-ball à la tempe et avoir été laissé pour mort dans une ruelle. Selon son témoignage, d'abord livré à La Provence, les auteurs des violences seraient des policiers de la BAC.
Hedi a été plongé plusieurs heures dans le coma. Il est à ce stade toujours hospitalisé et doit être opéré pour un grave traumatisme crânien.
Une information judiciaire a été ouverte du chef de violences en réunion par personnes dépositaires de l’autorité publique ayant entraîné une ITT supérieure à 8 jours.