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Mort de Socayna à Marseille: trois mois après, toujours "aucune interpellation"

Socayna, 24 ans, victime collatérale d'une fusillade qui a touché la cité Saint-Thys, à Marseille, le 10 septembre 2023

Socayna, 24 ans, victime collatérale d'une fusillade qui a touché la cité Saint-Thys, à Marseille, le 10 septembre 2023 - BFMTV

Le parquet de Marseille précise que les investigations se poursuivent et qu'un groupe de la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille est dédié à cette enquête.

L'enquête continue. Près de trois mois après la mort de Socayna, tuée par une balle perdue lors d'une fusillade à Marseille le 10 septembre dernier, "il n'y a eu aucune interpellation", indique le parquet de Marseille à BFMTV.

Le parquet précise que "les investigations se poursuivent" dans cette enquête ouverte pour assassinat en bande organisée, et qu'un "groupe de la brigade criminelle de la police judiciaire de Marseille est spécialement dédié à cette affaire.

Sa famille a "toujours peur"

Socayna, étudiante de 24 ans, avait été tuée par une balle perdue alors qu'elle se trouvait dans sa chambre du quartier Saint-Thys, dans le 10e arrondissement. Près de trois mois après les faits, sa famille a pratiquement renoncé à obtenir des réponses.

"Ma fille est partie gratuitement et je ne sais pas pourquoi? Je me pose toujours la question, mais je sais que je ne saurais pas", a déclaré sa mère ce mardi soir sur BFMTV.

La famille vit désormais dans un autre quartier, après avoir déménagé de Saint-Thys. Peu après la mort de Socayna, sa mère avait dénoncé le sentiment d'insécurité dans ce quartier.

"On vit dans des quartiers, on a peur des jeunes avec des kalachnikovs. Jour et nuit, il y a du feu, on ne peut pas parler. On téléphone à la police et même la police ne peut rien faire", avait-elle déclaré.

Si la mère de Socayna vit aujourd'hui dans un quartier différent, elle admet avoir "toujours peur". Lors d'une marche blanche en hommage à Socayna en octobre dernier, des centaines de personnes s'étaient rassemblées à Marseille pour "dire stop à la violence".

Boris Kharlamoff avec Laurène Rocheteau