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Sandrine Rousseau menacée d'être "violée et tuée", un homme placé sous contrôle judiciaire

Sandrine Rousseau le 19 septembre 2021 à Paris

Sandrine Rousseau le 19 septembre 2021 à Paris - Sameer Al-DOUMY © 2019 AFP

L'homme est convoqué devant le tribunal correctionnel de Marseille le 29 mars. Il a été placé sous contrôle judiciaire.

Un homme originaire d'Aubagne (Bouches-du-Rhône) a été interpellé jeudi soir pour avoir envoyé une série de messages à l'encontre de la députée EELV Sandrine Rousseau sur les réseaux sociaux et par mail, la menaçant de la "violer et de la tuer", indique La Provence.

L'audience remise au 29 mars

Une audience en comparution immédiate était prévue devant le tribunal correctionnel de Marseille ce vendredi pour des faits de "harcèlement sexuel, envois de messages malveillants et menace de crime à l'encontre d'un élu public". Âgé de 44 ans, le prévenu a finalement demandé un délai pour préparer sa défense.

"Je regrette infiniment, je m'en veux beaucoup", a-t-il déclaré devant le tribunal.

L'audience a été "remise au 29 mars" et l'homme a été placé sous "contrôle judiciaire" d'ici là avec une obligation de soins, a indiqué Sandrine Rousseau sur Twitter. Il a aussi l'interdiction d'entrer en contact avec l'élue.

"Jusqu'à 70 messages par jour"

“Ca fait plus d’un an qu’il me harcèle. Parfois, il m'envoie jusqu'à 70 messages par jour. disant alternativement qu'il m'aimait, me violerait, voulait même me tuer. Il faut que ça s’arrête. Il est très violent dans ses messages. Je ne sais pas s’il peut passer à l’acte ou pas”, a confié la députée à nos confrères de la Provence.

La députée a porté plainte à deux reprises contre cet homme depuis le moi de mai. C'est le numéro de téléphone qu'il avait donné dans l'un de ses messages qui aurait permis de l'identifier.

Un prévenu déjà condamné en 2018

Sans emploi, désocialisé et souffrant d'addictions aux ecstasys, le prévenu vit toujours chez sa mère et s'est dit "dans la solitude depuis 14 ans".

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En 2018, il avait déjà été condamné à des travaux d'intérêt général pour avoir menacé et harcelé une YouTubeuse spécialisée dans les jeux vidéo. "J'étais amoureux d'elle et elle ne me répondait pas", a-t-il expliqué vendredi au sujet de cette précédente affaire.

Emilie Roussey, avec AFP