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Marseille: un groupe d'assistance et de protection dans les transports déployé dès le mois de mai

Ce groupe sera constitué de 41 agents. Avec cette brigade, la Métropole entend également lutter contre la fraude dans les transports.

La Métropole veut renforcer la sécurité dans les transports en commun. Dès le mois de mai, une brigade d'assistance et de protection, créée par la RTM, va être déployée à Marseille, annonce la Métropole Aix-Marseille-Provence ce jeudi. Ce groupe d'assistance et de protection (GAP) sera composé de 41 agents volontaires dont des contrôleurs et des conducteurs.

Ces 41 agents volontaires, seront présents sur le terrain dès le 3 mai de façon "dynamique, il n'y aura pas de statique", détaille Catherine Pila, présidente de la RTM, en exclusivité sur BFM Marseille Provence ce jeudi. "Cette présence visible, participera au sentiment de sécurité", juge cette dernière.

Renforcer la sécurité dans les transports

Selon la Métropole, les agents de ce groupe d'assistance et de protection ont bénéficié de toutes les formations nécessaires "pour effectuer des missions de dissuasion et de prévention afin de porter assistance aux agents et aux voyageurs en cas d’incident". Ils veilleront à la sécurité dans les transports, un enjeu important pour la métropole.

"J’ai toujours fait de la sécurité dans les transports en commun l’une de mes priorités", souligne Martine Vassal, présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence, dans un communiqué. C’est la condition indispensable pour que les voyageurs prennent le bus, le tram et le métro. La création de ce groupe d’assistance et de protection va dans ce sens."

La métropole affirme par ailleurs que, selon le service de statistiques ministériel de la sécurité intérieure, le réseau RTM obtiendrait un meilleur résultat en matière de lutte contre les agressions par rapport à Paris, Lyon, Montpellier ou Toulouse. "En 2021, les faits générateurs d’insécurité sur le réseau ont en effet connu une baisse de 15%", poursuit-elle.

Avec des "transports publics sûrs", Martine Vassal espère ainsi "inciter plus facilement les habitants à se passer de la voiture individuelle".

Lutte contre la fraude dans les transports

Avec cette brigade, la Métropole entend également lutter contre la fraude dans les transports qui représenterait, selon elle, "une perte de recettes de 28 millions d'euros", soit l'équivalent du coût d'achat d'une rame de métro, de cinq rames de tramway ou de 80 bus".

"La non-entrée de recette nous empêche d'investir donc on va travailler de façon très appuyé sur la fraude et la sécurité", explique Catherine Pila.

Les contrôles dans les transports seront ainsi augmentés et répartis sur l'ensemble du réseau.

Solenne Bertrand