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Marseille: le dispositif des terrasses éphémères prolongé jusqu'au 31 octobre

Une terrasse de restaurant sur le Vieux port, à Marseille.

Une terrasse de restaurant sur le Vieux port, à Marseille. - CHRISTOPHE SIMON

La municipalité se félicite ce jeudi du "réel succès" de cette initiative gratuite, destinée à "soutenir la reprise de l'activité économique et touristique".

On les retrouve ici et là, sur les trottoirs et les places de stationnement. Les terrasses éphémères se sont installées dans les rues de Marseille voilà plusieurs semaines maintenant. Restaurateurs et clients pourront s'y attabler pendant encore un mois, jusqu'au 31 octobre prochain, a indiqué la municipalité ce jeudi, de façon à "soutenir la reprise de l'activité économique et touristique".

Ce dispositif, "permettant aux cafetiers et restaurateurs de doubler la capacité de leur terrasse gratuitement", a été couronné d'un "réel succès dans tous les quartiers de Marseille", vante la mairie dans un communiqué. Au point qu'il pourrait être renouvelé l'an prochain.

La Ville précise que "ce régime dérogatoire s'inscrit dans la continuité des exonérations de taxes accordées depuis mars 2020". Il est chiffré à "plus de trois millions d'euros".

Un dispositif permanent pour certains établissements?

"Ce prolongement s'appliquera, dans les mêmes conditions, aux établissements ayant préalablement signé et affiché la charte de la Ville de Marseille et dont l'activité n'a pas généré de difficultés ou de plaintes particulières (respect des horaires d'ouverture, des mesures d'hygiène, de sécurité...)", est-il souligné.

La municipalité propose en outre de rendre ce dispositif permanent, y compris durant la saison hivernale, "pour les seuls établissements qui ne disposaient jusqu'alors d'aucune autorisation d'occupation de l'espace public et ayant signé la charte".

"Ces nouvelles terrasses seront soumises au régime de la redevance votée en Conseil municipal, est-il précisé. Une demande devra être déposée auprès des services municipaux avant le 15 octobre 2021."
Florian Bouhot Journaliste BFM Régions