Marseille: des soupçons de sévices sexuels sur un chien, la SPA porte plainte

Une dizaine d'animaux ont été saisis la semaine dernière dans un appartement du 3e arrondissement de Marseille. Un des chiens présente des signes de violences sexuelles.

Une affaire sordide. À Marseille, une dizaine d'animaux ont été saisis après le signalement de voisins la semaine dernière, rapporte La Provence. Et l'examen d'un vétérinaire a révélé des signes de violences sexuelles sur l'un des chiens secourus.

Les animaux ont été découverts mardi dernier, au cœur de la Belle-de-Mai, dans le 3e arrondissement de Marseille. Appelés pour des hurlements d'animaux, qui s'échappent régulièrement d'un appartement, deux enquêteurs récupèrent un premier chien dans un état "famélique", expliquent nos confrères.

À cette occasion, les enquêteurs aperçoivent dans l'appartement plusieurs autres chiens tenus en laisse, accrochés à un mur. Une situation qui pousse la SPA à revenir le vendredi, avec des renforts, notamment un vétérinaire et des policiers.

"Des signes de violences sexuelles"

L'occupante de l'appartement, une femme de 39 ans, refuse toutefois de remettre les animaux. La porte finit toutefois par s'ouvrir et deux chiens sortent pour se jeter sur deux fonctionnaires de police, mordus à la cuisse et au bras.

Au final, une dizaine d'animaux ont été récupérés, selon La Provence: trois malinois, un canari, un pigeon d'ornement, quatre mandarins, et trois poissons rouges, tous détenus "dans des conditions absolument insalubres" et souffrant de dénutrition sévère, selon le rapport de la SPA Marseille-Provence, consulté par La Provence.

La vétérinaire constate également qu'un malinois mâle panique lorsqu'on s'approche de son arrière-train, "signe classique d'animaux ayant subi des violences sexuelles", selon elle. L'examen mené ensuite révèle des "signes de violences sexuelles".

La SPA Marseille-Provence, qui a remercié sur Facebook les policiers et les enquêteurs de l'association, a décidé de porter plainte. Une enquête a également ouverte, selon une source policière à La Provence. L'occupante de l'appartement, placée en garde à vue pour les violences commises lors de la saisie, a été relâchée.

Alicia Foricher