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Marseille: plus de 4000 personnes ont manifesté contre le pass sanitaire

Du vieux-port à la préfecture, le cortège a défilé aux cris de "Liberté, Liberté" ou "Macron, ton pass, on n'en veut pas".

La manifestation contre le pass sanitaire a fait le plein samedi à Marseille, où des milliers de personnes, toute générations confondues, ont défilé dans une ambiance bon enfant aux cris de "Liberté, Liberté" ou "Macron, ton pass, on n'en veut pas".

Sifflets, applaudissements, poings levés, tambours et danses, cris de joie de se compter si nombreux, dans le cortège qui a défilé du vieux-port à la préfecture et où flottaient des drapeaux tricolores, des "Marseillaises" ont été entonnées sous des banderoles appelant au respect de la liberté de conscience.

"La liberté ne s'injecte pas", disait l'un, "Nous ne sommes pas mûrs pour l'esclavage", affirmait un autre, "La liberté est immunisée contre vos idées", proclamait un troisième, "Pas de variant dictatorial", ajoutait un dernier.

"J'ai 18 ans, je viens de passer mon bac et j'ai pas eu le temps de me faire vacciner. Je n'ai pas pu vivre mes 17 ans à cause du Covid et aujourd'hui, je me sens à nouveau exclu", témoigne Moevai Barati.

"On veut obliger les gens à prendre un vaccin qui est toujours en test", dénonce de son côté Sylvain, un imprimeur de 27 ans. "Je ne ferai pas l'injection", explique aussi Sandra, une infirmière de 49 ans qui refuse de donner son nom: "Alors, je vais devoir chercher un autre travail. Il faudra bien que je mange. Mon projet de vie est changé mais j'irai jusqu'au bout".

"Ni cobaye, ni paria"

"Notre pays devient totalitaire", juge pour sa part Jean-Claude Dib, 71 ans, chauffeur routier à la retraite qui se dit "prêt à rendre coup pour coup". "Je n'ai rien à perdre, je me battrai jusqu'au bout", dit-il.

Dans le cortège, d'autre manifestants brandissaient des panneaux mettant en cause la sûreté des vaccins: "Ni cobaye, ni paria", "Le corps de nos enfants livré aux labos, vous dites oui ?".

"Je suis libre de ce que je faire de mon corps. On ne connait pas ces vaccins, on n'a pas assez de recul", explique Josy Leusard, 68 ans, comptable à la retraite.

E.R avec AFP