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Maison squattée à Marseille: la préfecture veut trouver une solution "avant la trêve hivernale"

Les propriétaires ne peuvent pas occuper leur maison actuellement squattée.

Les propriétaires ne peuvent pas occuper leur maison actuellement squattée. - BFM Marseille Provence

Laurent Carrié, préfet délégué dans les Bouches-du-Rhône, affirme qu'une solution va être trouvée pour les propriétaires de la maison occupée illégalement.

Le couple de retraités obligés de vivre dans leur caravane va-t-il pouvoir retrouver bientôt son logement squattée? Ce mercredi, au lendemain de la médiatisation de leur situation, l'État avance des solutions.

Avant le 31 octobre

"Je me suis entretenu avec eux ce matin au téléphone pour leur proposer de les rencontrer lundi prochain pour leur expliquer comment on allait leur permettre de réintégrer très rapidement leur logement", annonce sur BFMTV Laurent Carrié, préfet délégué à l'égalité des chances dans les Bouches-du-Rhône.

"Nous devons être réactifs pour trouver une solution et permettre à M. et Mme Garcia de réintégrer leur logement avant la période de la trêve hivernale et si possible, beaucoup plus tôt", explique Laurent Carrié.

Sur BFMTV, le représentant de l'État "s'engage" à ce que la solution soit effective avant le 31 octobre car "ça fait partie des situations que nous suivons particulièrement".

Une "procédure à suivre"

Le préfet délégué rappelle qu'il y a "une procédure à suivre" et "que nous sommes contraints d'agir sur la base d'une décision de justice". Laurent Carrié affirme que la préfecture est saisie du dossier depuis lundi, avant même la diffusion du sujet sur BFM Marseille Provence.

Si la décision de justice initiale a été prise à la fin avril, l'occupante illégale des lieux avait quatre mois pour partir de son propre gré, ce qu'elle n'a pas fait. "À partir du 16 septembre, l'huissier nous a saisi pour demander un concours de la force publique que nous sommes en train d'instruire", rappelle le préfet délégué.

Au-delà de l'expulsion de la locataire, le représentant de l'État admet qu'un délai est nécessaire pour trouver une solution afin de mettre à l'abri cette femme qui vit avec sa fille de 15 ans. Au micro de BFMTV, elle avait indiqué vouloir quitter les lieux "avant Noël".

Amaury Tremblay