La Ciotat: un retraité condamné à une amende pour avoir ébloui des pilotes d'avion avec un laser

Jugé ce mercredi, l'homme a reconnu les faits et a assuré à la barre regretter son acte.

C'est une histoire qui aurait pu mal tourner. Un retraité de La Ciotat a été jugé cette semaine pour avoir ébloui des pilotes d'avions avec un laser, selon une information révélée par nos confrères de la Provence.

Une amende de 2000 euros

Présenté au tribunal correctionnel de Marseille ce mercredi, l'homme de 73 ans a immédiatement reconnu les faits et présenté ses excuses. Il a finalement été condamné à une amende de 2000 euros et 150 euros de dommages et intérêts. Le tribunal a estimé que ce retraité, sans antécédent judiciaire, avait vraisemblablement sous-estimé la portée de son geste.

Les faits remontent à la fin du mois de juillet. Un avion de la compagnie d'Air France provenant d'Athènes, doit se poser de nuit à l'aéroport de Marseille-Marignane. Alors qu'il survole la baie de La Ciotat, l'avion est visé par de puissantes lumières. Le commandement de bord se retourne, ébloui par ces lumières. L'équipage informe de la situation la tour de contrôle de l'aéroport afin que celle-ci identifie la provenance de cette lumière.

L'hélicoptère de la gendarmerie aussi visé

Un hélicoptère de la gendarmerie patrouillant dans le secteur, est chargé de repérer l'auteur de cet acte. Le pilote de l'engin se retrouve alors lui-même visé par ces lumières. Le responsable est finalement localisé par les gendarmes dans le centre-ville de La Ciotat.

Les forces de l'ordre se rendent le lendemain de ces agissements à son domicile en vue d'une perquisition. Un laser est retrouvé chez lui et le retraité finit par avouer.

Selon les pilotes, de tels tirs de laser ne seraient pas une première, ils seraient même réguliers. Ils peuvent pourtant déconcentrer l'équipage des avions et endommager la vue des pilotes des appareils. D'après la Provence, des dispositions sont prévues dans les avions pour ce genre de désagréments, et des lunettes de protection sont même présentes à bord.

Inès Guillemot avec Gauthier Hartmann