BFM Marseille
Marseille

Inondations à Marseille: un an après, les réparations de la maison de cette habitante débutent

Le mur de soutènement de sa maison avait été emporté par les inondations d'octobre dernier

Le mur de soutènement de sa maison avait été emporté par les inondations d'octobre dernier - BFM Marseille

En octobre 2021 à Marseille, le mur de soutènement de la maison de Caroline Dubois, avait été emporté par les inondations. Après sept mois de conflit avec son assurance, la justice a condamné cette dernière à l'indemniser à hauteur de 130.000 euros.

Après sept mois de bataille judiciaire, Caroline Dubois est soulagée: les travaux de sa maison, endommagée par les intempéries qui avaient touché Marseille en octobre 2021, ont commencé. En conflit avec son assurance, le tribunal lui a finalement donné raison, en juillet dernier.

À l'automne dernier, le mur de soutènement de sa maison, censé contenir les terres pour lutter contre les glissements de terrain, s'était effondré et avait été emporté par les pluies. Mais son assureur refusait de l'indemniser, considérant que la situation de sa maison relevait d'un simple dégât des eaux.

Or, en raison des inondations et des coulées de boue de cette période, 23 communes des Bouches-du-Rhône, dont Marseille, avaient été déclarées en état de catastrophe naturelle. Une reconnaissance devant permettre de faciliter les indemnisations des sinistrés de ces intempéries par les assurances.

Mais l'assurance de Caroline Dubois opposait qu'à date d'ouverture du dossier, le 4 octobre, l'arrêté de catastrophe naturelle n'était pas paru. Et que leur expert avait conclu que les intempéries "ne constituaient pas le facteur déterminant de l'effondrement du mur de soutènement".

"Je n'en pouvais plus"

À notre micro, Caroline Dubois a rappelé à quel point la situation avait été difficile, devant attendre "un mois" entre chaque décision de justice, avec "des fonds" à avancer à chaque étape:

"Je n'en pouvais plus, j'ai fait une dépression, mon médecin m'a prescrit des cachets. Je ne faisais que pleurer car je ne savais pas ce qu'allait être l'issue. À chaque fois que je prenais une douche, l'eau partait sur la route."

"Ça va enfin être une vie normale: on prend sa douche, sereine, on prend sa voiture, on s'en va...", espère-t-elle. L'assureur n'a, pour l'instant, pas fait appel de la décision. Il s'engage donc à prendre en charge le montant des travaux, à hauteur de 130.000 euros. Le chantier devrait s'achever dans trois semaines.

Manon Mugica avec Clément Boutin