En Camargue, il est possible de parrainer un flamant rose

L'Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes La Tour du Valat propose de parrainer un flamant rose en Camargue. 3.500 parrainages ont déjà été noués.

Une bonne action à l'approche de Noël ou bien une idée de cadeau originale. L'Institut de recherche pour la conservation des zones humides méditerranéennes La Tour du Valat propose de parrainer un flamant rose en Camargue.

25 euros par an pour un flamant rose

3.500 parrainages ont ainsi été noués depuis le lancement de cette opération qui s'intitule "Adopte un flamant". Le montant débute à 25 euros par an et va jusqu'à 100 euros.

"J’ai offert en cadeau de Noël l’année dernière un parrainage de flamant à mon épouse", explique Marc, un retraité du Vaucluse. La bénéficiaire, Bénédicte, a apprécié l'idée car elle "adore les flamants roses". La retraitée ajoute y voir "une bonne action" et participer "à quelque chose d'intéressant".

Un parrain reçoit ensuite des nouvelles de son flamant rose et il peut suivre ses déplacements grâce à une bague installée sur l'animal. "C’est agréable et ludique", souligne Françoise Fayolle, marraine de trois flamants roses.

"À chaque fois qu’un flamant est vu, on reçoit un mail et donc on peut le suivre dans son parcours. Ils ont établi une carte interactive où on le voit bouger avec le temps. Donc c’est agréable et ludique", poursuit-elle au micro de BFM Marseille Provence.

Au fil des ans, la marraine a vu ses volatiles se déplacer de la Camargue à l’Espagne, en passant par l’Italie et la Turquie. Cette habitante de Fontvieille participe à l'opération depuis 1990 et a offert un parrainage de flamant rose à chacun de ses enfants.

50.000 euros récoltés

Au-delà de l'aspect ludique pour les parrains, il s'agit d'aider l'Institut à mener son travail. Ces parrainages lui ont rapporté près de 50.000 euros cette année.

"Par exemple, cela finance l'opération de baguage qui a lieu chaque année début août sur les poussins. Ce qui permet ensuite de les suivre, de connaître leur pratique, leur migration, leur façon de s'alimenter", détaille Béatrice Guenebeaud, directrice de la communication de La Tour du Valat.

Ces parrainages permettent aussi de contribuer à la recherche sur ces oiseaux et d'acquérir du matériel d'observation pour les bénévoles qui repèrent des flamants sur le pourtour méditerranéen.

Ariane Pollaert avec Amaury Tremblay