Effondrement à Marseille: plusieurs appels à la solidarité pour héberger les riverains évacués

Près de 200 personnes ont dû être évacuées ce dimanche après l'effondrement d'un immeuble rue de Tivoli, à Marseille. Le Collectif du 5-Novembre propose la réquisition "de logements Airbnb" pour l'hébergement d'urgence.

Une trentaine d'immeubles ont été évacués par précaution ce dimanche après l'effondrement du 17, rue de Tivoli, dans la cité phocéenne. Sur les réseaux sociaux, plusieurs appels ont été lancés afin de trouver des solutions plus ou moins pérennes pour accueillir les riverains des 33 immeubles évacués.

Arnaud Dupleix, le président de l'association des parents d'élèves de l'école élémentaire Tivoli toute proche du sinistre, organise ainsi un réseau d'entraide pour ceux qui ont dû quitter leur logement.

L’association invite toute personne à la contacter par mail ([e-mail]) si elle souhaite proposer un accueil pour une personne évacuée.

Demande de réquisition

Le Collectif du 5-Novembre propose de son côté que "les centaines de logements Airbnb des quartiers environnants fassent l'objet de réquisitions".

"180 personnes viennent d’être délogées. Leur information et leur accès aux droits doit être assuré", justifie le collectif, né après l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne en 2018.

Nous considérons qu’un arrêté de mise en sécurité doit être pris, incluant l’ensemble du périmètre de l’évacuation, afin d’assurer aux personnes concernées leur prise en charge dans le cadre de la Charte du relogement", peut-on lire dans un communiqué publié ce dimanche soir.

50 demandes de relogement d'urgence

Cinq personnes ont été légèrement blessées et 33 au total "affectées", selon les autorités. Signe des effets ravageurs de l'explosion, 199 habitants du quartier (représentant 90 foyers) ont du être évacués et 50 ont demandé un relogement d'urgence, note l'AFP.

Le ministre du logement Olivier Klein doit se rendre à Marseille ce lundi, après son collègue de l'Intérieur Gérald Darmanin dimanche.

La cause de l'explosion est pour l'instant "impossible" à établir, selon la procureure, notamment en raison de l'impossibilité pour les experts judiciaires d'accéder au site non-sécurisé.

Ariel Guez