Arles: dix oreilles de taureau coupées pour la journée finale de la feria de Pâques

Dix oreilles de taureau au total ont été coupées dans l'arène d'Arles pour la journée finale de la feria de Pâques.

Pour la dernière journée de la feria de Pâques à Arles, dix oreilles au total ont été coupées dans l'arène, sept par les rejoneadors (corrida à cheval) puis trois par le matador arlésien Juan Leal et son compatriote Clemente, en clôture.

Dans le cadre de la traditionnelle corrida équestre et face au remarquable bétail de San Pelayo, le succès a été complet pour les cavaliers et notamment pour la Nîmoise Léa Vicens (une oreille dans chacun de ses deux combats), qui a fait admirer sa technique et ses séquences sobres et bien ajustées.

Une matinée fructueuse pour les Mendoza

Pour les Mendoza père et fils, la matinée a également été fructueuse. Ovationné d'entrée par le public debout, Pablo Hermoso de Mendoza, qui faisait ses adieux à Arles, a étalé sa science de la corrida face à son deuxième taureau, sa maîtrise dans toutes les phases et son efficacité (silence et deux oreilles).

Pour son fils Guillermo, virtuose, spectaculaire, sachant mettre en valeur toutes ses qualités, la journée a aussi été lumineuse, avec deux oreilles puis une oreille lors de ses combats.

L'après-midi, face à des "toros" de grande caste de la ganaderia Quinta, l'Arlésien Juan Leal et Clemente, l'autre Français du cartel, ont été récompensés de leurs efforts et de leur décision.

Une après-midi sans trophée pour Ginés Marin

Juan Leal (deux oreilles et silence) s'est surtout illustré face à son premier adversaire avec un style épuré, dans une faena instrumentée avec lenteur et dirigée avec soin. Clemente (saluts et une oreille) a également démontré sa valeur et sa vaillance, s'imposant avec force d'abord, devant un animal posant des difficultés, puis avec un mérite absolu face à un second opposant de grande classe.

Pour Ginés Marin, l'après-midi s'est conclue sans trophée (saluts et silence), malgré des faenas de belle qualité, de l'autorité et une application constante. Mais la mise à mort l'a hélas empêché de concrétiser le niveau de sa prestation.

Du côté des taureaux, le premier et le sixième animal de l'après-midi ont été remarquables, chacun voyant sa grande bravoure récompensée d'un tour de piste posthume.

C.L. avec AFP