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"Une soirée exceptionnelle": l'entraîneur de Saint-Priest veut créer l'exploit face à Valenciennes

Le club rencontre ce mercredi 7 février Valenciennes, équipe évoluant en ligue 2. Même si la tâche sera compliquée, l'entraîneur de l'AS Saint-Priest espère vivre une soirée exceptionnelle avec pourquoi pas, une qualification en quart de finale.

David contre Goliath. Les petits poucets de Saint-Priest (Rhône) sont prêts à rêver grand. Ce mercredi 7 février, les joueurs de l'AS Saint-Priest affrontent Valenciennes, en 8es de finale de la coupe de France de football.

Un match particulier pour l'équipe. Les pensionnaires de national 3 rencontrent des joueurs de ligue 2. Trois divisions d'écart entre les deux équipes. "Aujourd'hui on joue des professionnels", rappelle Michael Napoletano, l'entraîneur de l'AS Saint-Priest, invité de BFM Lyon ce mercredi.

Aux joueurs "de mettre tout en œuvre pour être au niveau, même si ce sera une tâche qui sera très difficile, on le sait", concède le coach.

Selon lui, les joueurs "n'ont pas la pression de gagner" mais veulent néanmoins "donner une bonne image".

Un match à domicile sans l'être

Pour réaliser l'exploit, les joueurs pourront compter sur leur public, même si le match ne se déroule pas au stade Jacques-Joly, l'enceinte habituelle de l'AS Saint-Priest, car le stade n'est pas homologué à ce stade de la compétition.

L'AS Saint-Priest s'est donc délocalisée au stade Pierre-Rajon à Bourgoin-Jallieu, qui peut accueillir un peu plus de 9.000 personnes.

Près de 4.000 supporters s'étaient rassemblés dans les tribunes lors de la confrontation face à Romorantin en 16es de finale. Ce mercredi soir, les supporters devraient être tout aussi présents. L'entraîneur espère vivre "une soirée exceptionnelle".

En plus des supporters, le club bénéficie de la sympathie liée à son statut de petit poucet. La coupe de France est "une compétition à part". "Les Français adorent les "petits", on l'a senti", souligne Michael Napoletano.

Tenter pour continuer de rêver

Mardi soir, l'équipe de Saint-Priest a pu fouler la pelouse du stade Rajon pour s'entraîner. "Une très belle enceinte" mais le nouveau terrain n'est "pas facile" car "bien utilisé".

"C'est un terrain de rugby, il y a aussi le football de Bourgoin qui l'utilise", note l'entraîneur.

Les joueurs "se sont rendu compte que ça allait peut-être être difficile de jouer comme on l'aime". Mais ce sont les aléas de la coupe de France. Alors le mot d'ordre du coach est de tenter. "S'ils ne prennent pas de plaisir, ils n'essayent pas de faire des choses, c'est con", estime le coach.

Les amateurs de Saint-Priest ont donc 90 minutes minimum pour tenter de décrocher la qualification en quart et de caresser l'espoir de se rapprocher un peu plus du trophée.

Alicia Foricher