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Rhône: General Electric maintient son activité disjoncteurs à Villeurbanne

Des salariés en grève devant General Electric

Des salariés en grève devant General Electric - BFM Lyon

La production de disjoncteurs de générateurs, qui devait initialement quitter le site de Villeurbanne, sera finalement maintenue. En tout, 72 emplois pourraient être sauvés.

Le maire de Villeurbanne Cédric Van Styvendael a salué mercredi le maintien sur le site de General Electric de sa ville de l'activité de disjoncteurs de générateurs, qui était menacée.

"Je me réjouis que les négociations aient pu reprendre entre les organisations syndicales et la direction de l'entreprise et puissent aboutir au maintien sur le site de Villeurbanne de l'ensemble de l'activité de disjoncteur de générateur et à la préservation des emplois qui y sont liés", écrit le maire.

La direction de GE a confirmé à l'AFP cette décision, sans préciser le nombre d'emplois concernés, "les discussions sur les modalités du maintien se poursuivant".

"72 emplois pourraient être sauvés"

La production de disjoncteurs de générateurs, qui devait initialement quitter Villeurbanne, resterait avec l'ingénierie sur ce site, a précisé une source syndicale, prévenant que ce projet n'était "pas encore entériné".

"72 emplois en tout seraient sauvés, c'est une avancée. Mais il y a encore 171 suppressions de postes, c'est donc loin de satisfaire les organisations syndicales", a ajouté cette source, en précisant que la grève entamée le 23 novembre à Villeurbanne et dans la ville voisine de Saint-Priest "continuait".

General Electric (GE) a annoncé en septembre son intention de restructurer deux divisions en Europe, celles des équipements pour barrages (Hydro) et pour réseaux électriques (Grid), qui "génèrent des pertes financières importantes".

239 postes menacés

Le plan prévoit d'après les syndicats la suppression de 634 emplois sur 1989 salariés de Grid Solutions France, auquel appartiennent les sites de Villeurbanne et Saint-Priest. La direction envisage la suppression "maximum" de 239 postes, dont 50 déjà vacants, sur les deux sites lyonnais.

Le 1er décembre, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait estimé que General Electric pouvait et devait "améliorer son plan social" s'agissant des cas de Saint-Priest et Villeurbanne

Juliette Mitoyen avec AFP Journaliste BFM Régions