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Rhône: à Saint-Genis-Laval, les repas de cantines scolaires pointés du doigt, une pétition lancée

Dénonçant une diminution qualitative et quantitative des produits, les parents d'élèves ont recueilli plus de 500 signatures. Ils rencontreront la mairie et le prestataire ce jeudi.

Le constat des parents d'élèves est sans appel. Que ce soit sur le plan de la qualité, de la quantité et même de la température, ils estiment que les repas servis dans les cantines scolaires des écoles du groupe scolaire Bergier Mouton, à Saint-Genis-Laval (Rhône), ne sont pas à la hauteur des attentes.

"Ce que beaucoup de parents me rapportent, c'est qu'ils sont obligés, pour que leurs enfants soient quand même attentifs en classe, de leur donner des goûters complémentaires", relate Letitia, mère d'une élève en CP, au micro de BFM Lyon.

L'exaspération est telle qu'aujourd'hui, plus de 500 parents ont signé une pétition fustigeant la dégradation de la qualité de la cantine scolaire.

"Changements intempestifs"

Ce constat, ils le tirent depuis que le prestataire SHCB a pris en main les repas, en septembre dernier. Très rapidement, la municipalité a remarqué que le cahier des charges n’était pas respecté. Ce dernier prévoyait notamment 40% de produits bio. En vain.

"Au début, il y a eu des problèmes d'approvisionnement, expliqués aussi par la guerre et tout le contexte économique, et des changements intempestifs de mode de livraison", liste Laure Laurent, adjointe à l'Enfance et à l'Éducation à la mairie de Saint-Genis-Laval.

Deux audits commandés

Dès lors, deux audits ont été commandés. Le premier a été réalisé en octobre, le second au mois de février. Son auteur atteste d'une nette amélioration de la qualité des repas entre les deux études.

"Les quantités, a priori, d'après ce que nous a dit la personne qui a réalisé l'audit, sont suffisantes", affirme Marylène Millet, maire UDI de Saint-Genis-Laval, sur notre antenne.

En outre, "il y a peut-être un travail à faire un peu éducatif avec les enfants" du point de vue de l'édile, qui remarque que très peu d'enfants consomment des entrées et du fromage.

Pour autant, les parents d'élèves n'ont, eux, pas observé d'évolution positive. Et c'est ce qu'ils comptent bien faire remonter aux élus locaux et au prestataire au cours d'une réunion prévue ce jeudi.

Lauriane Pelao et Yeliz Kirazli avec Florian Bouhot