Première sortie pour les trois petits guépards nés il y a deux mois au Safari de Peaugres

Si la naissance de bébés guépards n'est pas un fait rare pour le Safari de Peaugres, c'est toujours une bonne nouvelle pour le parc, qui fait partie des premiers parcs européens à réussir à perpétrer la reproduction de cette espèce menacée.

Trois nouveaux petits pensionnaires pour le Safari de Peaugres. Des petits guépards, deux mâles et une femelle, sont nés il y a désormais deux mois au sein du parc situé en Ardèche.

S'ils ont profité de ces dernières semaines pour grandir à l'abri des regards -ils pèsent désormais près de trois kilos- les petits guépards ont effectué ce mercredi 6 mars leur première sortie au sein de l'enclos.

Le périmètre de celui-ci a toutefois été légèrement réduit pour qu'ils ne se perdent pas au cours de cette première aventure, et que leur mère puisse garder un œil attentif sur la fratrie. Une tâche qui n'est pas forcément facile puisque le parc affirme que les petits guépards sont déjà "rapides comme l'éclair".

Plus de 150 naissances de guépards

Si les prénoms des deux petits mâles sont déjà connus -ils s'appellent Hercule et Hélios- le parc sonde actuellement les visiteurs pour trouver le nom du dernier bébé guépard. Elle pourra ainsi être nommée Hestia, Harmonie ou Héméra, selon le choix des visiteurs.

Ces naissances ne sont toutefois pas exceptionnelles pour le parc, puisque plus de 150 guépards sont nés au Safari de Peaugres. La mère des trois petits guépards, Arya, y est elle-même née en 2019.

Un nombre de naissances qui place le Safari de Peaugres en tête des parcs européens qui parviennent le plus à perpétrer la reproduction de cette espèce menacée.

"Cela ne peut cependant gommer la complexité et l'investissement inhérents à ces naissances, toujours accueillies, année après année, comme une bénédiction pour la sauvegarde de l'espèce", précise toutefois le parc.

Le guépard fait partie depuis plusieurs années de la liste rouge des animaux menacés établie par l'Union internationale pour la conservation de la nature, rappelle l'Organisation mondiale pour la protection de l’environnement.

Victoria Solano avec Laurène Rocheteau