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Métropole de Lyon: les communes d'Oullins et de Pierre-Bénite vont fusionner à partir de 2024

Les maires ont annoncé une fusion pour le 1er janvier 2024, afin de peser démographiquement face aux autres communes de la métropole lyonnaise.

C'est ce que les deux mairies appellent une "ré-union". Les communes d'Oullins et Pierre-Bénite, dans la Métropole de Lyon, ont annoncé ce lundi dans un communiqué leur fusion prochaine, alors même que les deux communes n'étaient déjà qu'une seule et même ville il y a plus de 150 ans.

Une fusion qui prend place dans un contexte économique difficile, "un environnement réglementaire toujours plus complexe", et des "besoins de la population de plus en plus importants" expliquent les maires d'Oullins, Clotilde Pouzergue, et de Pierre-Bénite, Jérôme Moroge.

Des projets communs

Cette fusion, qui devrait prendre effet au 1er janvier 2024, permettra notamment à la future ville unique de peser plus lourd démographiquement face aux autres communes de la métropole. Avec 37.000 habitants, la future commune d'Oullins-Pierre-Bénite deviendra ainsi la 6e ville de la métropole, sans compter Lyon et Villeurbanne.

La réunion des deux communes doit également permettre le maintien de "la qualité du cadre de vie et garantir un haut niveau de service public" pour les habitants. Ces derniers pourront d'ici l'année prochaine bénéficier d'effectifs de police municipale doublés, d'une plus large offre culturelle, ou encore d'économies d'échelle qui permettront de financer divers projets, notamment les écoles et les équipements culturels.

Les deux communes portent d'ores et déjà des projets communs, et ce depuis plusieurs années, rappellent les deux maires, notamment celui concernant le Contrat local de santé, les événements intercommunaux ou le réseau de chaleur urbain.

"Les exemples sont nombreux pour illustrer qu'Oullins et Pierre-Bénite sont des villes qui se parlent, s'apprécient et qui construisent ensemble."

Les deux élus précisent également que les services publics continueront d'être accessibles dans les deux hôtels de ville historiques, même après la fusion des communes.

Laurène Rocheteau