Lyon: un restaurant adapte ses horaires face à la canicule

Jusqu’à vendredi inclus, un restaurant lyonnais ferme ses portes à 14 heures au lieu de 16 heures habituellement face aux fortes chaleurs.

Travailler deux heures de moins pour éviter les fortes chaleurs, c’est la solution pour laquelle le restaurant lyonnais "Chères cousines Bagels" a opté. Jusqu’à vendredi inclus, l’établissement ferme ses portes à 14 heures au lieu de 16 heures habituellement.

"Tout est source de chaleur"

En salle ou dans les cuisines, les salariés souffrent des chaleurs caniculaires. "L’idée, c’était vraiment de réduire nos horaires d’ouverture pour nous, pour notre équipe, explique Sarah Hall, co-gérante du restaurant Chères cousines bagels, à BFM Lyon. Tout est source de chaleur comme les frigos, la machine à glaçons."

Bien que réfrigérée, la vitrine n’offre même pas un petit coin de fraîcheur aux salariés. "Elle génère de la chaleur au niveau de la ventilation", poursuit la co-gérante.

La fermeture anticipée de l’établissement était donc la seule solution pour le restaurant face aux fortes chaleurs. Et les clients l’ont bien compris.

"Je n’étais pas au courant, mais si j’avais su, je pense que nous serions venus plus tôt pour avoir un peu moins chaud, explique une cliente. Cela permet aux gens de se déplacer plus tôt et ils n’ont pas la chaleur qui est écrasante."

"C'est à nous de nous adapter"

Florian pense avant tout aux salariés. "Si ça leur permet de pouvoir travailler dans de meilleures conditions, c’est mieux pour eux, explique-t-il. Et c’est à nous de nous adapter."

Pour Marko, la fermeture anticipée ne contrarie pas ses plans. "Je pense que c’est très bien, si ça permet d’avoir plus de clients. Moi je ne savais pas, mais ça ne va pas changer mes habitudes, détaille le client. Après, il faut voir si cela a un réel impact sur la clientèle, si ça augmente la fréquentation."

La semaine prochaine, le restaurant rouvrira aux horaires habituels, la fin de la vague de chaleur étant prévue pour la fin de semaine dans le Rhône.

Jade Lagnier