Lyon: des pickpockets sévissent dans le tramway aux abords du Musée des Confluences

Depuis septembre, une bande de jeunes pickpockets dévalise régulièrement les usagers du tramway T1, et les employés du musée des Confluences tirent la sonnette d'alarme, inquiets pour leur image.

Ils sont une dizaine de jeunes originaires de l'Europe de l'Est, dont des mineurs d'à peine 12 ans, à sévir sur la ligne T1 du Tramway. Depuis le mois de septembre, les usagers de cette ligne sont confrontés aux pickpockets qui sont particulièrement actifs au niveau de l'arrêt du Musée des Confluences et de l'hôtel de région. Ils s'en prennent notamment aux téléphones, portefeuilles ou cartes bleues.

"Parfois tu as à peine le temps de sentir, et mon téléphone je l'ai vraiment senti à la fin, j'ai eu le temps de le récupérer mais j'ai eu de la chance", témoigne une femme. Les employés du Musée des Confluences ont dû gérer plusieurs fois ce problème comme l'explique Laetitia Mertin, une salariée: "Ca arrive que des visiteurs viennent nous voir à l'accueil pour nous expliquer ce qu'il s'est passé et nos agents les accompagnent dans leurs démarches".

26 millions d'euros investis par le Sytral dans la sécurité

De son côté, la direction du musée veut alerter les autorités pour ne pas voir sa réputation entachée: "Il faut aussi prévenir ce risque. Nous avons parlé de ce risque sur notre site internet. Par ailleurs, nos agents avertissent les visiteurs à la sortie du musée s'ils voient une alerte", détaille Cédric Lesec, directeur des relations extérieures du musée.

Le Sytral affirme également avoir rempli sa part du marché en investissant 26 millions d'euros par an pour la sécurisation du réseau de tramways. En 2021, près de 1000 opérations conjointes entre les agents de police et du réseau ont été menées. Mais la justice peine à enrayer durablement le phénomène, notamment parce qu'elle est confrontée à des pickpockets souvent mineurs.

Stéphanie de Silguy, Louis Léger avec Louis Chahuneau