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Féminicide filmé à Vénissieux: le suspect est mort des suites de ses blessures

L'homme, âgé de 26 ans, avait été retrouvé aux côtés du corps de la victime tôt samedi 17 février. Il est suspecté de l'avoir tué avec une arme à feu avant de se blesser par balles.

L'homme suspecté d'avoir tué une femme ce samedi 17 février à Vénissieux (Rhône) est mort dans la nuit des suites de ses blessures, a appris BFMTV de source policière ce lundi 19 février. Selon les premiers éléments de l'enquête, il se serait tiré trois coups de feu dont un à la tête, après avoir tiré et tué la victime.

L'homme, âgé de 26 ans, avait été retrouvé dans un état grave aux côtés de la victime tôt samedi matin, dans une voiture devant le portail d'une entreprise. Il s'agit de son ancien compagnon, avec qui elle avait gardé des liens, avait indiqué le parquet de Lyon.

L'alerte donnée par le frère du suspect

L'alerte a été donnée samedi à 6 heures du matin par le frère du suspect. Il aurait vu deux vidéos avec le corps d'une jeune femme sans vie au volant d'une voiture et entendu son frère dire qu'il avait fait "une connerie" en tirant accidentellement une balle dans la tête de cette dernière. Il a ensuite appelé la police.

La femme a été retrouvée dans sa voiture avec une blessure qui saignait au niveau de la tête. Elle a été déclarée morte peu avant 8 heures. L'homme, blessé lui aussi, était à ses côtés et tenait dans une main une arme de poing avec le doigt sur la détente. Dans la voiture sont retrouvés impacts et cartouches.

Une enquête, du chef d'assassinat, est en cours pour tenter de déterminer précisément les circonstances de ce drame.

3919: le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violences.

Le "3919", "Violence Femmes Info", est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). C'est gratuit et anonyme.

Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).

Alexandra Gonzalez, avec Juliette Moreau Alvarez