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Montres Herbelin: "il faut conserver l’ADN et le projeter vers l’avenir"
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Véritable aventure familiale pour ce fleuron historique de l’horlogerie, l’histoire de Herbelin commence en 1974 à Charquemont, au cœur des montagnes du Jura. Positionnée sur un segment milieu de gamme et proposant des pièces allant de 300 à 3000 euros, la maison a réussi à traverser plus de 70 années tout en restant fidèle à ses valeurs originelles. Chez Herbelin, toutes les montres sont dessinées, assemblées à la main et contrôlées dans les ateliers avec toujours la même philosophie: créer des garde-temps conçus pour durer dans le respect du savoir-faire artisanal, tout en y ajoutant l’élégance à la française. "Il faut conserver l’ADN et le projeter vers l’avenir", résume Cédric Gomez-Montiel, directeur général de Herbelin.
Une volonté de faire évoluer l’image
Bien qu’Herbelin jouisse d’un savoir-faire made in France reconnu, la marque et ses acteurs doivent en permanence s’adapter aux évolutions et aux tendances afin de continuer à séduire dans un contexte toujours plus concurrentiel (et ce, tout en respectant son ADN). Et cela semble commencer par le design… Illustration avec le modèle Newport qui reprend les codes de l’univers marin, chers à la marque, tout en insufflant des lignes modernes et un esthétisme global beaucoup plus racé. En effet, il ne s’agit pas de tout changer mais bien de réinterpréter les codes traditionnels qui ont fait la renommée de la maison.
"Nous avons prévu d’attaquer de façon sérieuse le marché chinois", explique Cédric Gomez-Montiel.
Toujours dans un souci d’évolution, la marque souhaite également conquérir le marché chinois en se positionnement davantage sur le web et l’e-commerce tout en revendiquant son identité française, très importante aux yeux des clients asiatiques.
"Au-delà du produit et du design, les clients recherchent une histoire forte, une French touch et un véritable art de vivre", détaille Cédric Gomez-Montiel.
Du Jura à Paris
Un changement d’image qui passe aussi par une certaine audace au niveau du retail. En effet, après de longues réflexions, la maison a choisi d’ouvrir son premier écrin parisien. C’est dans le quartier de Saint-Germain-Des-Prés, rue Bonaparte, que la maison Herbelin a dévoilé en octobre dernier une boutique de 140 m2 sur deux étages.
Au programme: boiseries sophistiquées, détails clins d’œil et vitrines mettant en lumière les garde-temps. Ce nouveau point de vente a pour ambition de devenir un véritable rendez-vous horloger. Une belle façon de marquer sa transition et un symbolisme fort puisque c’est la première fois que la maison horlogère quitte sa région franc-comtoise pour poser ses valises dans la ville lumière.