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Miguel MEDINA / AFP
L'intemporalité et les archives Dior triomphent au défilé couture printemps-été 2024
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Pour cette première journée de Fashion Week Couture printemps-été 2024, Dior a présenté une collection toute en sobriété. Teintes neutres, détails des hauts et valorisation des codes de la marque sont les maîtres-mots de la ligne "Big Aura".
Simplicité et efficacité
A l'occasion de son show couture, la designer Maria Grazia Chiuri a fait appel à des artistes féminines pour élaborer le décor du défilé, qui se déroulait dans le musée Rodin de Paris ce 22 janvier. Entre impression en bloc, peinture à la main et tissage, on pouvait apercevoir des murs habillés de 23 robes surdimensionnées, qui font écho aux silhouettes des sultans ottomans, réalisées par les artisans de l'école et des ateliers Chanakya. Une scénographie directement inspirée par l'artiste Isabella Ducrot et son travail "Big Aura", ayant donné son nom à la collection.
Pour cette ligne, Dior s'est tourné vers la sobriété et l'élégance, se rapprochant de la grande tendance du quiet luxury, à travers des tenues qui se suffisent à elles-mêmes. Le défilé s'est ouvert sur plusieurs looks en monochrome beige sable dans un tissu effet gabardine, accompagnés de talons compensés. Mini cape avec fermoir pression style k-way, looks ceinturés, pantalons larges... La femme Dior est chic et intemporelle, s'inspirant des archives de la marque pour vivre pleinement dans le présent.
Maria Grazia Chiuri a bien évidemment revisité l'ADN de Dior et ses emblématiques. Certaines vestes "Bar" se dotent ainsi d'une encolure plus rondes et épaisses tandis que d'autres soulignent la poitrine. Jupes plissées et robes noires et blanches subliment la démarche grâce à leurs mouvements qui suivent les courbes des modèles.
Dans cette optique d'authenticité et d’unicité, on retrouve tout au long du défilé un travail accentué sur le haut des tenues, entre drapé monomanche, jeu de pliage pour un rendu plus triangulaire et manches à volants. Féminines et sensuelles, les manches courtes tombant sur les épaules révèlent subtilement le buste des mannequins.
Pois, strass et plumes
Deux robes, l'une couleur vert d'eau bleuté et l'autre qui oscille entre l'intensité et la douceur du violet, se distinguent par leurs motifs fleuris pailletés, avec un effet de transparence sur le haut et un noeud délicat pour cintrer la jupe évasée.
Et alors qu'une robe noire pailletée en double organza se porte sous un manteau cape en plumes, une robe en soie de teinte jaune olive se distingue par sa fluidité qui souligne les courbes. Notons aussi la robe bustier jaune ornée de fleurs, facilement imaginable sur un red carpet.
Maria Grazia Chiuri a aussi mis le motif pois à l'honneur avec des robes raffinées qui jouent sur les dimensions pour valoriser le corps. Une élégance architecturale signée Dior.
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