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International

Washington prépare de nouvelles sanctions contre la Russie

Le président ukrainien Petro Porochenko, ce jeudi soir au Celtic Manor Hotel de Newport, lors du sommet de l'Otan.

Le président ukrainien Petro Porochenko, ce jeudi soir au Celtic Manor Hotel de Newport, lors du sommet de l'Otan. - Saul Loeb - AFP

Au premier jour du sommet de l'Otan à Newport, le conflit ukrainien a occupé les discussions. L'Alliance atlantique a condamné une agression russe et Washington décidé de prendre de nouvelles sanctions.

Au premier jour du sommet de l'Otan à Newport, le conflit en Ukraine a dominé les débats. Et les Occidentaux ont haussé le ton contre la Russie. A l'image du secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, qui a accusé Moscou de "ne pas avoir fait un seul geste pour rendre la paix possible en Ukraine".

"La Russie combat contre l'Ukraine, en Ukraine. Les troupes et les chars russes attaquent les forces ukrainiennes. Et alors qu'elle parle de paix, la Russie n'a pas fait un seul geste pour rendre la paix possible", a dénoncé Anders Rasmussen à l'issue d'une réunion de la commission Otan-Ukraine.

Le président ukrainien Petro Porochenko, présent lors des débats, s'est pour sa part dit jeudi soir "prudemment optimiste" sur la conclusion d'un cessez-le-feu dans l'est de l'Ukraine, au cours d'une réunion prévue vendredi entre les belligérants.Car sur le terrain, la situation demeure tendue.

Washington prêt à "augmenter la pression"

Au cours de la réunion de la commission Otan-Ukraine, les Etats-membres de l'Otan ont décidé de créer quatre fonds de soutien pour aider l'armée ukrainienne à se moderniser, dans les domaines de la logistique, de la cyberdéfense et du commandement.

De leur côté, les Etats-Unis ont indiqué qu'ils préparaient de nouvelles sanctions économiques contre la Russie, en étroite coordination avec l'Union européenne. "Si la Russie poursuit l'escalade, nous sommes prêts à augmenter la pression", a indiqué Ben Rhodes, conseiller à la sécurité nationale de Barack Obama au cours d'une conférence téléphonique.

S. A. et M. T. avec AFP